Le ministre des Mines, de l’énergie et de l’eau, Lamine Seydou Traoré, a effectué une visite de terrain, le jeudi 23 septembre 2021, sur le site de construction de la Centrale thermique à Sirakoro. L’objectif de cette sortie était de s’enquérir de l’état d’avancement de ce grand chantier dont le coût s’élève à 100 milliards de Fcfa. Il en a profité pour assister à la réception officielle de 4 machines sur les 8 prévues pour la Centrale.
u cours de cette visite de terrain, le Ministre avait à ses côtés le directeur national de l’Energie, Ismaïl Touré, et le directeur général d’Edm-sa, Oumar Diarra. Avec cet investissement, il s’agit de mettre fin aux délestages intempestifs de la fourniture d’électricité pendant la période de forte chaleur. Le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, après avoir réceptionné les 4 groupes électrogènes sur les 8 attendues au niveau de la Centrale, a adressé ses remerciements aux plus hautes autorités du Mali qui lui permettent de poursuivre les chantiers en cours et l’ensemble du peuple malien pour sa patience face aux perturbations d’électricité. « Nous avons quitté ici en avril 2021 où le chantier était au tour de 30% d’exécution et nous avons promis que la période de forte chaleur de 2022 ne sera pas comme celle de 2021. C’est dans ce cadre que nous poursuivons les chantiers ouverts. Cette visite d’étape, c’est pour nous assurer que d’ici mars et avril prochains, ce projet de centrale qui va fournir 100 mégawatts, ce qui est l’équivalent de production d’électricité fournie par la Côte d’Ivoire, sera mis en service », a indiqué le Ministre, avant d’exprimer satisfaction face à l’état d’avancement des travaux. « Aujourd’hui, nous sommes vraiment satisfaits de l’état d’avancement parce qu’on a déjà réceptionné 4 sur les 8 machines prévues pour ce faire. Chacune de ses machines peut fournir 14 mégawatts. D’ici la fin, nous aurons nos 100 mégawatts et avec cela, nous pensons pouvoir tenir notre promesse, c’est-à-dire faire en sorte que la fourniture du service public puisse s’améliorer et mettre les Bamakois et les Maliens à l’abri des délestages intempestifs », a-t-il rassuré.
Aux dires du ministre Traoré, si tout se passe bien, ce joyau pourra être mis en service avant mars. « Normalement, le délai contractuel avec le fournisseur est autour d’octobre 2022, mais avec les efforts de l’ensemble du gouvernement, nous avons pu raccourcir le délai de 4 à 6 mois. C’est grâce aussi à l’engagement de l’entreprise qui est sur place et l’ensemble des travailleurs de l’énergie du Mali qui font l’objet de beaucoup d’insultes sur les réseaux, malgré l’effort qu’ils fournissent avec le peu de moyens qu’ils ont à leur disposition depuis une dizaine d’années.
Ils arrivent quand même à fournir un service qui est dans les standards internationaux dans la sous-région. C’est le lieu de les saluer pour les efforts constants qu’ils ne cessent de déployer pour que la fourniture du service publique puisse être de qualité », a notifié le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau.
Pour terminer, il a fait savoir que le taux d’exécution des travaux s’élève à 80% contre 30% en avril 2021 et que le coût est de 100 milliards de Fcfa, financé par la Banque islamique de développement (BID) dont il salue l’engagement.
Abdoulaye Ballo, président de l’Association des consommateurs du Mali, a pour sa part appelé les consommateurs à s’acquitter régulièrement de leurs factures parce que l’entretien de ces groupes électrogènes demande du fonds. « Nous venons de voir quelque chose de rassurant et d’ici quelque temps, les délestages intempestifs ne resteront qu’un mauvais souvenir si nous, les consommateurs, nous jouons ailleurs », martèle-t-il.
Marie DEMBELE