L’Unité de réflexion et d’action pour le Mali a organisé le samedi 26 décembre dernier, à la bourse de travail, une conférence de presse pour parler de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Elle a été une occasion pour les organisateurs de dénoncer la nature anticonstitutionnelle et la menace de partition que cet accord fait planer sur le pays.
La conférence de presse était animée par Oumar Sékou Coulibaly, président national de l’Urdac-Mali, Yamadou Kéita, président de l’Urdac-France, Cheick Bah, vice-président de l’Urdac-Mali, ainsi que plusieurs cadres de la classe politique dont Cheick Oumar Sissoko de l’Espoir Mali Koura (EMK), Dr Choguel Kokala Maiga du MPR-FSD et M5 RFP, Abdel Kader Maïga de la Coalition contre la partition du Mali et Abdoulaye Camara de l’Union pour le Mali Djékawili.
C’est pour informer et sensibiliser leurs concitoyens sur l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale signé les 15 mai et le 20 juin 2015 entre les groupes armés et le gouvernement du Mali que les membres l’Unité de réflexion et d’action pour le Mali (Urdac-Mali) ont organisé cette rencontre.
Selon le président national de l’Unité de réflexion et d’action pour le Mali (Urdac-Mali), le but de cette conférence de presse est de se pencher sur les sujets et préoccupations communes du pays. «Avec cette rencontre d’information et de sensibilisation, nous voulons apporter une contribution positive à la consolidation de la paix et de la cohésion dans notre pays. Aujourd’hui, le Mali traverse un moment difficile de son histoire. Donc, il est important pour nous de mener une réflexion afin que d’avoir une issue pour notre pays», a-t-il expliqué.
Pour sa part, le vice-président de l’Urdac-Mali a indiqué que l’une des préoccupations de l’Urdac-Mali est de voir un jour un Mali indépendant, souverain et démocratique. «Restant attacher à la paix et la justice sociale, nous restons convaincus qu’une paix durable ne peut être bâtie sans l’implication du peuple souverain du Mali. Par conséquent, nous appelons à l’implication du peuple souverain pour une paix durable dans notre pays le Mali, en Afrique et ailleurs. Nous profitons également de cette occasion pour inviter le gouvernement à revoir cet accord pour le bonheur de notre pays», a-t-il laissé entendre.
Dans son intervention, le président de l’Urdac-France a invité le peuple malin au sursaut national afin de préserver l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali. «Nous lançons un appel au Mouvement du 5 juin Rassemblement des forces patriotique (M5- RFP) à faire de la lutte contre l’accord pour la paix et la réconciliation issues du processus d’Alger, le sujet central de son combat pour l’avènement d’un Mali nouveau», dit-il.
Au cours cette rencontre, plusieurs personnalités politiques du pays dont Cheick Oumar Sissoko de l’Espoir Mali Koura (EMK), Dr Choguel Kokala Maïga du M5- RFP) et Abdel Kader Maïga de la Coalition contre la partition du Mali Igda ont porté leur regard critique sur l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale.
Mahamadou TRAORE