Elles sont pour la plupart relativement jeunes. Cependant, elles ont déjà laissé des empreintes indélébiles dans des secteurs et métiers naguère exclusivement réservés aux hommes. Journalistes, banquiers, ingénieurs, humanitaires, enseignantes, sportives… avec elles nos cœurs ne cessent de battre la chamade. Leaders de demain, elles feront assurément une contribution efficace pour l’avènement du Mali Kura. A l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits de la femme, célébrée mercredi dernier, nous avons jugé utile de rendre hommage à certaines d’entre elles tout en ayant le sentiment net que la liste n’est pas exhaustive et que seul le temps imparti ne nous a pas permis d’offrir une large gamme des « Amazones » qui font la belle réputation du Mali au-dedans comme au dehors. Pleins feux sur des Nyelenis bien de chez nous. Dossier réalisé par la Rédaction
Nianian Aliou TRAORé : Une vie au service de l’information et de la communication
arler de la journaliste-communicatrice de formation Mme Diallo Nianian Aliou Traoré à l’occasion de la journée du 08 mars dédiée aux droits des femmes, ne relève pas du superflu. Même si cette dame n’est plus à présenter, elle aura eu le mérite d’être mise en exergue parmi les femmes maliennes ayant impacté leur domaine de prédilection.
Née à Bamako, Nianian Aliou Traoré, mariée et mère de trois enfants, consacre jusqu’ici son existence au journalisme, à la communication et aux relations publiques.
Après son Baccalauréat Série Langues-Littératures au Lycée des Jeunes Filles de Bamako en 1996, elle décrocha une Maîtrise en communication/ journalisme à l’Institut des Sciences Politiques et Relations Internationales et de la Communication (ISPRIC) à Bamako en 2003. S’en suit une phase de formation à l’extérieur du Mali ; phase au cours de laquelle Nianian obtient un Certificat en journalisme acquis à l’Institut des Techniques Avancées de l’Information et des Médias (ITAIM) à Paris en France dans la période 2004/2005.
Nianian ajoutera un Post Advanced Certificate Anglais General et Administratif au London Study Center dans l’intervalle 2005/2006 à Londres au Royaume Uni avant de rentrer au bercail où elle a étoffé son bagage avec une formation en débat audiovisuel à Bamako en 2015 sous la houlette d’un Expert de France 24.
L’insatiable dame ne s’est pas arrêtée là. Elle a également suivi une formation en reportage de guerre à Bamako aux mains d’un expert de la BBC en 2022 ; année qu’elle a clôturée avec une autre formation, celle de presse sur les droits en matière de santé de la reproduction par le réseau des journalistes pour les droits humains en collaboration avec la Coalition des organisations de la société civile pour le repositionnement de la planification familiale au Mali. Nianian Aliou Traoré a démarré sa carrière professionnelle en Juin 2000 comme animatrice-productrice à la Radio Kledu/Bamako. Ce parcours va juste durer 6 mois puisqu’en décembre de la même année, elle va rendre le tablier pour finir par faire un stage à « L’Essor », le Quotidien National du Mali, d’octobre 2001 à août 2003. Ce fut ainsi le début d’une série de stage qui va amener Nianian à la Radio France Internationale (RFI), Section information/ France en Août-Septembre 2004.
De Mars à Avril 2006, la brave dame a fait un Stage au London Heart FM, Section animation/Grande-Bretagne. Elle va ensuite passer par un autre stage à Magic FM section information en Grande Bretagne en septembre-octobre 2006 avant de s’engager en 2008 comme Journaliste/ Présentatrice/Réalisatrice à l’Office de Radiodiffusion télévision du Mali (ORTM).
Depuis lors jusqu’à aujourd’hui, l’ORTM a vu Nianian gravir des échelons. Coréalisatrice et co-présentratrice du Magazine de l’économie sur ORTM1 en 2016, Membre du Desk économie de l’ORTM la même année, Chef division marketing communication ORTM en 2019-2020, Chef division Régie publicitaire ORTM 2020-2021, Chef division recherche et développement ORTM en septembre 2021 et Coordinatrice de l’émission matinale aw bedi sur ORTM1 depuis août 2022 ; tels sont les différents postes par lesquels Mme Traoré est déjà passée.
AïCHé BABA KéïTA : Une icône des médias
La Journée internationale des femmes donne l’opportunité d’établir un bilan sur les progrès réalisés en termes d’égalité homme/femme dans tous les domaines prioritaires du développement économique, politique, social et culturel. C’est dans ce cadre que nous sommes intéressés à Aïché Baba Kéita, une étoile de l’ORTM. Qui est-elle ? Des éléments de réponse dans cet article.
me Aïché Baba Kéita est la fille d’Amadou Kéïta dit commandant Bâfima, ancien commandant de bord de l’avion présidentiel du Mali sous feus les présidents Modibo Kéïta et Moussa Traoré. Sa mère Maïmouna Doucouré, dite Fally Sow, a été hôtesse de l’air à Air-Afrique, à Air-Mali, à Malitas ; employée de la Ragaae et d’Asam-SA, l’actuelle société d’assistance aéroportuaire du Mali. Mme Aïché Baba est mariée et mère de 2 enfants.
Journaliste à l’ORTM depuis 2008, Mme Aïché Baba Kéita évolue aujourd’hui dans divers domaines et dispose de plusieurs casquettes à travers ses nombreuses activités professionnelles et associatives. Elle est actuellement la présidente de la Fédération des organisations et regroupements de soutien aux actions de la Transition (Forsat-Civile).
Depuis 2017, elle est aussi la présidente de la Coordination des femmes solidaires du Mali qui regroupe plus de 5000 femmes. En outre, Aïché Baba est la présidente nationale des femmes du parti APR depuis 2013 et Ambassadrice de paix pour le Centre du Mali.
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années », dit un adage. Du haut de ses 19 ans, Aïché Baba a exercé dans la conception, la réalisation et l’animation de la première émission de télé réalité au Mali, à savoir « Case Sanga 1 », qui était diffusé sur Africable Télévision en partenariat avec l’agence Fanaday Entertainment. Mme Aïché Baba Kéita a effectué de solides études, couronnées par un parcours professionnel riche et varié. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences exactes au lycée le Progrès en 2004, elle s’est inscrite à l’Institut universitaire de gestion (IUG-Bamako) où elle a obtenu un diplôme universitaire de technologie (DUT) en finances-comptabilité en 2006. Après, elle a obtenu une licence professionnelle en gestion des ressources humaines en 2009.
Jusque-là, cette étoile montante se disait qu’elle n’avait pas trouvé sa voie. C’est ainsi qu’elle a décroché son Master 2 en marketing et communication en journalisme culturel au Centre national d’enseignement à distance (Cned, France) de 2010 à 2013. Malgré tout, Aïché n’était toujours pas satisfaite, elle se disait qu’elle est encore jeune, même si c’est vrai qu’elle travaillait déjà. Elle voulait apprendre beaucoup d’autres choses et c’est ainsi qu’elle est partie à Paris pour apprendre comment présenter un plateau de télé, des émissions de divertissements et la présentation du journal télé. Parallèlement à ses activités professionnelles, Aïché Baba Kéïta a effectué de nombreux stages et formations en perfectionnement. A l’ORTM, elle a assisté Adama Kouyaté dans l’émission « Samedi Loisirs » pendant quelques années. Après, elle a repris service avec BlonBa avec l’émission « Magnèbaga » qu’elle présentait avec Oumou Diarra dite Dièma. Elle a également présenté l’émission de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) « Baara » qui faisait la promotion des artisans qui n’avaient pas l’occasion d’être à la télé. Ainsi, sur ce plan, elle a suivi avec succès des formations en partenariat public-privé, en février 2014, au Centre de formation pour le développement (CFD), en partenariat avec l’Enap-Québec. Ensuite, cette épouse et mère de deux enfants est partie aux Etats-Unis pour une formation accélérée en anglais au New York Language Center. Mme Aïché Baba Kéita, qui dispose d’un grand bagage intellectuel, parle et écrit couramment le français, l’anglais et le bambara.
Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré : La femme aux multiples facettes industrielles du Mali
Administration de la Propriété Intellectuelle, Cadrage et analyse macroéconomique, Planification, Gestion et Suivi évaluation des projets/programmes de développement ; Analyse prospective ; Promotion des investissements et suivi des projets industriels ; Reformes du climat des affaires ; Appui au développement du secteur privé ; Coordination et organisation de forums économiques au Mali et du Mali à l’étranger ; Renforcement de capacités des acteurs locaux en matière de gouvernance économique locale ; telles, sont entre autres, les principales qualifications de Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré, l’actuelle directrice du Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle (CEMAPI).
otée d’un bagage exceptionnel qui lui a permis de gravir pratiquement tous les échelons du secteur de la planification et de l’Economie du Mali, Fatoumata Siragata Traoré, affectueusement appelée Fatim, mérite forcément une attention particulière à cette occasion de la journée du 08 mars dédiée aux droits des femmes.
En termes de formation, la patronne du CEMAPI sis à Hamdallaye ACI 2000 sur l’Avenue de l’Union Africaine, a acquis la majeure partie de ses connaissances en France aux Universités Paris I / Panthéon-Sorbonne et Paris Sud 11/ Jean-Monnet.
Dans la première université, elle obtenait respectivement un DEUG en Economie et Gestion, mention Economie, une Licence en Economie et Gestion, Mention Economie Internationale et un Master I en Economie Internationale, Mention Economie du Développement. C’est donc munie de ce Master 1 qu’elle décrochera une année plus tard son Master 2 professionnel « Gestion des Projets de Développement en Afrique ».
Deux années après, Fatim, de retour dans son Mali natal, sera admise au concours direct d’entrée de la 1ère Promotion de la Nouvelle Ecole Nationale d’Administration (ENA) /Primature, en qualité d’Elève Fonctionnaire-Corps des Planificateurs.
En matière d’expériences professionnelles, Fatoumata Siragata Traoré a franchi juste une étape de stage en 2008 au Bureau de la Coopération Suisse au Mali (DDC) pour ensuite enclencher sa véritable carrière l’année d’après. Au même Bureau de la Coopération Suisse au Mali, elle participe au Suivi et à la documentation du processus des réflexions sur la planification annuelle de la DDC au Mali.
En 2010, elle devient Assistante de Programme au Groupe ODYSSEE « Observatoire des Dynamiques Sociales et Spatiales et Expertise Endogène ».
Toujours dans la même année 2010, dame Siragata, avec son statut d’ Elève-Fonctionnaire Planificateur, était admise au concours direct d’entrée de la 1ère Promotion de la Nouvelle Ecole Nationale d’Administration (ENA) / Primature- Corps des Planificateurs-formation de tronc commun, formation spécialisée et stage pratique dans l’administration sur 18 mois.
Le parcours de Fatim l’emmènera ensuite à la Direction Nationale de la Planification du Développement (DNPD) / Ministère de la Planification, de l’Aménagement du Territoire et de la Population. Là, elle occupa en 2013 le poste de Chargée de Prévision et Cadrage macroéconomique.
De mai 2014 à janvier 2015, la numéro 1 du CEMAPI a fait un passage par le Ministère de l’Industrie et de la Promotion des Investissements où elle a fait office de Conseiller Technique. Conseiller Technique, elle l’aura également été au Ministère de la Promotion de l’Investissement et du Secteur Privé de janvier 2015 à mars 2017.
Fatoumata Siragata Traoré a conservé ce statut de Conseiller Technique de ce mois de mars 2017 jusqu’en octobre 2018 malgré son passage au ministère du Développement Industriel. À ce département, elle a aussi assumé l’intérim du Secrétaire Général de janvier à février 2018 avant de devenir depuis octobre 2018 Directrice du Centre Malien de Promotion de la Propriété Industrielle sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce. Là, elle consacre son quotidien à l’animation, la coordination et le suivi des activités du service qui a la charge de promouvoir auprès des usagers, la protection des titres de propriété industrielle, et de sensibiliser les opérateurs économiques sur l’importance du système de la propriété industrielle.
Fatim s’attelle aussi à contribuer à l’amélioration de la compétitivité des entreprises, à encourager la créativité et le transfert de technologie par l’utilisation du système de la propriété industrielle.
Contribuer à la valorisation des résultats de la recherche et l’exploitation des inventions et innovations technologiques par les entreprises nationales, appuyer les structures chargées de la lutte contre les atteintes aux droits de propriété industrielle, notamment les contrefaçons et la concurrence déloyale, relèvent aussi des prérogatives de la diplômée de Sorbonne.
Participations à de grands ateliers de formation
Mme Bocoum Fatoumata Siragata Traoré possède un curriculum vitae bien riche en termes de participation à de grands rendez-vous formateurs. On peut citer, entre autres, sa participation au 27ème cours régional sur « Les grands problèmes économiques internationaux » organisé par la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) du 20 juillet au 03 août 2013 en île Maurice.
Sa participation au Cours sur la Modélisation Macroéconomique organisé par l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification des Nations Unies (UNIDEP), 30 Septembre- 11 Octobre 2013 Dakar (Sénégal) ainsi que sa participation à l’Atelier de renforcement de capacités des cadres des pays africains riches en ressources naturelles, du 21 au 23 septembre 2015 à Centurion en Afrique du Sud, sont autant de reliefs dans cette phase de son CV.
Du point de vue activités organisées, Mme Bocoum a été Conseiller technique chargée de la coordination et du suivi de l’Organisation de la 6è édition de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique ( JIA 2017) en étroite collaboration avec l’Organisation Patronale des Industriels (OPI).
En Avril 2018, elle était à la baguette de l’Organisation de la première édition du Salon International de l’Industrie du Mali (SIM 2018) avec la Turquie comme pays invité d’honneur.
En Décembre 2018, Fatim était Conseiller technique chargée de la coordination et du suivi de l’Organisation de la 7è édition de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique (JIA 2018), en collaboration avec l’Organisation Patronale des Industriels (OPI). Son dernier grand rendez-vous en date remonte au mois de Mars 2022 avec l’organisation de la 1ère édition de la Semaine des Marques au Mali, en partenariat avec l’Agence Spirit.
D’autres travaux et séminaires sont à son actif dans son agenda international. Pour preuve, elle a servi d’ Expert désignée du Mali aux 57è , 58è et 59è, 60è, 61è et 62 sessions ordinaires du Conseil d’Administration de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) tenues respectivement à Niamey (Niger) en 2017, Dakar (Sénégal) en 2018 et à Ndjamena (Tchad) en 2019, Lomé en 2020 Cotonou en 2021 et Douala en 2022.
En 2020 et 2022, elle revient avec le trophée de la première place sur les 17 pays de l’espace OAPI…..
Auparavant, la Directrice du CEMAPI avait été Chef de Délégation de la mission d’immersion effectuée respectivement à Madagascar et en Ile Maurice du 27 novembre au 04 décembre 2016 sur les meilleures pratiques en matière de promotion des investissements et du climat des affaires, en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD).
La 12è Edition du Salon International de l’Investissement Agricole et de la Technologie (SIAT 2016), tenue du 19 au 22 Octobre 2016 au Parc des Expositions du Kram à Tunis et la 1ère édition du Salon de l’Entreprenariat Malien en France (SEMAF) tenue du 03 au 05 mars 2016 à l’Hôtel Novotel à Paris, figurent également dans son riche palmarès où bien d’autres rencontres sont à noter.Elle a été récompensée à travers différentes distinctions lors de ce grand rendez-vous.
FATOUMATA BATOULY NIANE : Une fierté nationale
La présidente du mouvement An Biko, Fatoumata Batouly Niane est l’espoir aujourd’hui des plus démunis, des femmes et des malades. Cette brave dame qui incarne des valeurs transmises sur les plans religieux et doctrinal est la fierté de sa famille et l’ensemble du peuple malien. Batouly détient une licence et un master en communication marketing management.
ée à Kayes, Fatoumata Batouly Niane puise ses origines de grandes familles vertueuses, intellectuelles, respectables et respectueuses. Dotée d’une intelligence hors pair, elle a eu un parcours scolaire et universitaire brillant. Après avoir obtenu le baccalauréat en série sciences biologiques au lycée Pie XII de Koulikoro, elle a fréquenté la Faculté des sciences juridiques et politiques de Bamako pour y décrocher un DEUG au bout de deux années d’étude. Ensuite, Batouly s’est offerte l’opportunité de poursuivre ses études dans la prestigieuse école « Hospitality et commercial College » d’Afrique du Sud, où elle a obtenu une licence et un master en communication marketing management.
De retour au pays, Mme Batouly Niane a mis ses valeurs de solidarité, de patriotisme, d’équité et de bien-être au service de ses compatriotes en créant le mouvement « An Biko ». Dans un contexte de crise et de pauvreté, elle a ressenti la nécessité d’une plus grande implication, pour servir encore mieux afin de rendre beaucoup plus autonome les catégories les plus précaires et défavorisées de nos concitoyens. L’objectif est de participer à un éveil de consciences de la jeunesse, lutter contre la pauvreté et l’autonomisation des femmes. Ses actions sont basées sur la promotion de la culture, du sport, de l’éducation et de la solidarité. Par ailleurs, elle appuie régulièrement en termes financiers et matériels les organisations telles que les orphelinats, les déplacés ou refugiés précairement installés dans nos grandes villes, les enfants albinos, par la fourniture de kits scolaires et de crèmes anti tâches. Cette liste des dons de la femme au grand cœur n’est pas exhaustive. Dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes, elle soutient activement toutes les initiatives concourant dans ce sens. Pour ses nombreuses actions en faveur des plus démunis au Mali, en particulier, et en Afrique, en général, la présidente du mouvement An Biko, Mme Fatoumata Batouly Niane s’est vue décerner par African Talent Awards, édition 2022-2023, le Trophée d’honneur social et humanitaire.Cette récompense n’est pas surprenante de par ses nombreux gestes dont le plus récent a été fait à l’endroit de Mariam Tangara, une femme alitée depuis 4 ans après un accident. Informée par son staff, Batouly, en un temps record, a accepté de prendre en charge les frais d’une nouvelle opération pour cette dame orpheline de père et de mère. Suite à ses nombreux gestes en faveur des populations, le mouvement An Biko enregistre de nombreuses adhésions à travers le Mali.
Mme Aïssata Koné Sidibé : La patronne de
Coris Bank International-Mali et de l’APBEF
Très humble et discrète, Mme Sidibé Aïssata Koné est le Directeur général de Coris Bank International-Mali. En plus de cela, elle dirige aujourd’hui l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers (APBEF-Mali). Au regard de son parcours exceptionnel dans le secteur bancaire, elle vient d’être décorée au grade de Chevalier de l’Ordre National du Mali par le Colonel Assimi Goïta. Cela pour services rendus à la Nation.
e nom de cette brave femme parle dans le secteur des banques et de la finance. Oui, Mme Aïssata Koné Sidibé puisqu’il s’agit d’elle, est Directeur général de Coris Bank International Mali. Elle a une carrière professionnelle exceptionnelle. Cette bonne dame est détentrice de plusieurs diplômes. Madame Aïssata Koné Sidibé est titulaire d’un MBA (Master of Business Administration) de Rochester Institute of Technology, Rochester, New York (USA) Options : Finance et Comptabilité et d’une Maîtrise d’Administration Economique et Sociale de l’Université de Nanterre Paris X (France) Options : Administration et Gestion des Entreprises. Elle occupe le poste de Directeur Général de Coris Bank International Mali depuis juin 2014.
Elle a occupé les postes d’Administrateur Directeur de la Banque Domestique à Ecobank Mali, (décembre 2010 à mai 2014), de Directeur de la Gestion des Risques à Ecobank Sierra Leone (octobre 2006 à novembre 2010), d’Adjoint au chef Département Clientèle Institutionnelle & Responsable Secteur Public (juin 2001 à octobre 2006), Responsable des Opérations Locales (septembre 1999 à juin 2001) à Ecobank Mali. De février 2018 à février 2020, elle a été Présidente du club des Dirigeants de banques de l’Afrique ; et depuis le 09 février 2022, elle est la nouvelle Présidente de l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF). Madame Sidibé Aïssata Koné est mariée et mère de trois enfants.
Kankou Sangaré, présidente du Tribunal de grande instance de Ségou : Lauréate du programme Intigrity Icon Mali de Accountabiliy Lab Mali
dmise au concours de la magistrature en 2001, Kankou Sangaré, la présidente du Tribunal de Grande instance de Ségou a passé plus de 22 ans dans la magistrature. Elle a été nommée juge au siège au Tribunal de Première instance de Sikasso, puis premier substitut du Procureur de la République près le tribunal de la commune I. Elle a servi aussi comme Juge d’instruction au pôle économique et financier du Tribunal de Grande instance de la commune III et de nos jours présidente du Tribunal de Grande instance de Ségou.
Pour rappel, Kankou Sangaré fait partie des 4 femmes présidente du tribunal dans notre pays. Cette situation s’explique, selon elle, par le nombre peu élevé des femmes au niveau de la magistrature.
Pour Kankou Sangaré, qui est aussi membre fondatrice de l’Association des femmes juges du Mali (AMAFEJ), le 8 mars a une signification symbolique. Car, à l’en croire, cette commémoration doit inciter les femmes à travailler davantage pour atteindre l’égalité de chance et d’opportunité. Quant à l’éventualité de l’élection d’une femme comme présidente de la République, la présidente du Tribunal de Grande instance de Ségou s’est dite sceptique en raison de nos croyances religieuses. Notons que Kankou Sangaré a effectué un stage à la Cour Pénale Internationale en 2011, participé au programme leadership des USA en 2021 et 2022… et elle a été élue lauréate du programme Intigrity Icon Mali de Accountabiliy Lab Mali.
Mariam Hari Maïga, Journaliste à Studio Tamani : « Mon combat, c’est de montrer que les femmes ont leur place dans la presse »
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, nous avons recueilli le témoignage de la journaliste Mariam Hari Maïga dans lequel elle nous parle de son parcours, sa passion pour le métier du journaliste et son combat au quotidien pour l’émancipation de la femme malienne en général.
isons plutôt son témoignage : « J’ai été bercée dans le journalisme. Pour la petite histoire, j’avais voulu faire du droit et devenir une avocate, car j’aimais défendre les causes justes. Faire de la radio est pour moi une manière de défendre cette même cause. Donner la parole aux sans voix. Etre proche des sans voix et contribuer ainsi au développement et au bien-être. Je ne suis pas allée chercher ce métier, j’ai été baignée dedans. Car, fille de journaliste, plus je grandissais, plus j’avais de l’attrait pour ce travail. Après le bac, j’ai finalement opté pour des études en journalisme. Je suis mariée et maman. Je suis actuellement numéro deux de ma rédaction, Studio Tamani. Je suis secrétaire générale de la rédaction. Sous l’autorité du rédacteur en chef, je veille à l’exécution des tâches des journalistes, mets à jour la prévisionnelle et fais le planning des journalistes de ma rédaction.
Mon combat, c’est de montrer à travers mes faits et gestes du quotidien que les femmes ont leur place dans la presse. D’être professionnelle et tenir mes engagements. Généralement, les femmes dans la presse sont taxées d’être des paresseuses et ont leur confie moins des postes de responsabilité. Il faudrait que cela change. C’est un combat que nos aînés (tata et maman) ont mené. La ligne a donc été tracée et il faut tenir le cap. Pour y parvenir, je ne dis jamais Non devant une tâche, que cela soit un reportage, débat et même des missions dans des zones d’insécurité.
Ma référence, Moussa Hari, mon père, était un professeur de lettres, sorti de l’EnSup. Il a ensuite été inspecteur de la Jeunesse, des Arts et de la Culture. Il a trouvé véritablement sa voix dans le journalisme. Malgré sa charge, marié et père de 4 enfants, il est parti étudier. Pour lui, il n’y avait pas d’âge pour apprendre et seul le travail paye. C’est avec cette doctrine, qu’il m’a enseignée que je travaille. Rien ne s’acquiert facilement et rien n’est difficile, il faut simplement la volonté et y croire. J’applique cette formule au quotidien ».
Mme DOUCOURé ASSA N’DIAYE, DIRECTRICE DE
LA MONéTIQUE ET DU DIGITAL DE LA BDM-SA : « Pour notre épanouissement, nous ne devons pas compter sur les autres mais plutôt sur nous-mêmes d’abord »
Dans le cadre de la célébration du 8 mars, Mme Doucouré Assa Ndiaye, directrice de la monétique et du digital de la BDM-SA, nous a accordé un entretien à bâtons rompus au cours duquel, elle donne son impression sur la situation de la femme malienne, la commémoration de la Journée de la femme et surtout sa vision sur l’émancipation.
me Doucouré Assa Ndiaye est détentrice d’un MBA en commerce international, d’un Bachelor en gestion des ressources humaines tous obtenus en Californie aux Etats-Unis. C’est en 2003 qu’elle a intégré la BDM-SA comme cadre exploitant, après un bref passage dans le Système des Nations unies.
Dans la première banque du Mali, Mme Doucouré a servi à plusieurs postes, notamment à la direction du marketing digital et la monétique, à la direction de l’international et de l’électronique bancaire. Elle a été aussi directrice d’agence.
Pour Mme Doucouré, la femme occupe un très grand rôle au sein de notre société. Cependant, elle pense qu’on ne donne de la valeur à la femme dans la société que lorsqu’elle occupe un poste de responsabilité dans les bureaux ou dans les entreprises.
« Pour moi, il faut plutôt voir tout ce qui tourne autour de la femme. Certaines femmes n’occupent aucun poste de responsabilité mais se battent pour leur famille. Elles sont les piliers de leur foyer. Ce rôle-là est très important », a-t-elle soutenu.
S’agissant de la représentativité des femmes dans les postes de responsabilité, Mme Doucouré pense que beaucoup de progrès ont été faits même si des efforts supplémentaires doivent être accomplis aussi.
« Il est du ressort de la famille de donner de l’importance à l’éducation de la fille. Il s’agit de l’éducation en global surtout en termes d’enseignement, parce que c’est par là que ça commence. Il faut que les filles soient scolarisées jusqu’à un certain niveau pour prétendre à certains postes de responsabilités. Le plus souvent, nous pensons qu’il faut modeler la jeune fille pour que qu’elle soit une bonne mère, une bonne épouse mais on oublie de lui inculquer les qualités pour qu’elle soit autonome », fait-elle remarquer.
Pour Mme Doucouré, cette tâche n’incombe pas à nos autorités mais à la famille. Car, à l’en croire, pour prétendre à l’émancipation, il faut d’abord l’autonomie pour gagner sa vie.
A la question de savoir si une femme peut être présidente de la République du Mali, Mme Doucouré répond par l’affirmative.
« Au Mali, nous avons eu une femme Premier ministre. Si les femmes ont été présidentes au Libéria, en Tanzanie pourquoi pas au Mali même si beaucoup reste à faire. En tant que femmes, on ne doit pas rejeter la faute aux autres. On doit se remettre en cause, montrer notre engagement et détermination, notre compétence dans la gestion des affaires publiques pour que les autres nous fassent confiance. Si des femmes occupent aujourd’hui des postes de responsabilité, à ne pas oublier que d’autres par le passé ont montré leur compétence pour que la société puisse commencer à nous faire confiance », développe Mme Doucouré.« Aujourd’hui, nous devons relever le défi. On doit s’engager, comprendre, qu’être femme n’est pas un handicap pour l’ascension sociale et professionnelle. Il ne faut pas que le nom femme soit synonyme d’indisponibilité dans un service », conseille la directrice de la monétique et du digital au niveau de la BDM-SA.
Pour ce qui est de la commémoration du 8 mars, Mme Doucouré pense qu’elle ne doit pas se limiter aux activités festives mais doit être plutôt une plateforme de réflexion.
« Il faut que cette commémoration aille au-delà des activités de réjouissance et laisse place à la réflexion pour voir comment améliorer l’autonomie des femmes. Sans oublier qu’au même moment où nous fêtons ici dans les grandes villes certaines sont à la recherche de quoi se mettre sous la dent. En tout cas, personne ne va nous donner notre émancipation sur un plateau d’argent. Il faut aussi que lorsque nous avons des responsabilités, qu’on les assume avec compétence et celles qui ne sont pas employées par des structures fassent des efforts pour aller de l’avant. Pour notre épanouissement, nous ne devons pas compter sur les autres mais plutôt sur nous-mêmes d’abord », conclut Mme Doucouré.
DARAJA HAïDARA : Archétype de la femme africaine engagée et combative
La Journée internationale des droits des femmes est célébrée le 8 mars de chaque année. Elle met en avant la lutte pour les droits des femmes pour la réduction des inégalités. Une occasion pour mettre en exergue l’effort de certaines femmes leaders telle Daraja Haïdara. Courage, persévérance et ténacité sont les traits qui caractérisent la gagnante du Super prix de la jeunesse africaine de l’année 2019 des Prix Africa 35.35 à Accra (Ghana). Qui est-elle au juste ?
u Mali et sur le continent africain, Daraja Haïdara est devenue ce nom qui symbolise l’engagement et la combativité des jeunes femmes.
Titulaire d’un master en communication d’entreprise et gestion des ressources humaines, Daraja est la présidente fondatrice de l’association humanitaire Al Barka qui vient en aide aux enfants démunis, aux personnes âgées et aux populations rurales. Elle est aussi la promotrice de la coopérative agricole ZoulfAgri pour laquelle elle a quitté Orange-Mali où elle était contractuelle de 2012 à 2015. Elle s’est aussi consacrée à son entreprise de distribution pour le commerce général et la commercialisation des productions de sa coopérative, dh-Distribution. Cette jeune femme, promue à une belle carrière professionnelle, s’est retrouvée sur le terrain de l’humanitaire où les défis sont énormes.
Tout est parti d’une rencontre en 2010. Daraja Haïdara a croisé deux enfants, Moussa et Ba Doumbia quand elle faisait le marché pour sa mère comme chaque fin de semaine. Lesdits enfants vendaient des condiments et lorsqu’ils les lui ont proposés, par simple curiosité, elle leur a demandé s’ils allaient à l’école. La réponse négative des deux enfants l’a attristée et interpellée. Alors dans sa charité, elle a cherché à rencontrer la mère des garçons qui lui a expliqué qu’elle n’avait pas les moyens de les y inscrire. C’est ainsi que, malgré son jeune âge, Daraja a décidé d’économiser une partie de l’argent de poche que ses parents lui donnaient. Cette économie lui a permis d’inscrire les deux enfants à l’école tout en leur cherchant des actes de naissance.
Cette expérience lui a inspiré l’idée de créer une association pour pouvoir atteindre le maximum de personnes sensibles à la cause de l’éducation des enfants, d’où Al Barka. De sa création à aujourd’hui, véritable association humanitaire, Al Barka a réalisé d’importantes actions dont, entre autres, la scolarisation à laquelle elle a joint l’obtention d’extraits d’acte de naissance pour les enfants qui n’en disposent pas et l’équipement en kits scolaires. De 2018 à 2020, Al Barka a pu ainsi scolariser et équiper 5204 enfants et construit deux écoles.
Daraja Haïdara a pu apporter son soutien à 51 porteuses de projets. Elles ont bénéficié d’un cadre de networking, de formation en montage de projets, d’élaboration de business plan, de technique de speech lors du camp entrepreneuriat féminin (CEF-Al Barka). A cela s’ajoute le dépistage du cancer du col de l’utérus dans la région de Koulikoro au bénéfice de 216 femmes.
L’association est intervenue auprès des personnes âgées parmi lesquelles 251 ont eu accès à des consultations ophtalmologiques et à des verres correcteurs gratuitement à Fadiobougou dans la région de Koulikoro. Enfin, elle s’est portée au secours d’enfants en situation difficile dont près de 400 ont reçu des habits pour les fêtes de ramadan et de Tabaski et a fait le don de tables-bancs à l’école de Selinkeyi.
En mai 2020, en partenariat avec la Fondation Volontaires d’Afrique et la Solektra de Samba Bathily, Al Barka a remis des denrées alimentaires à une soixantaine de familles dans les quartiers défavorisés de la ville de Bamako. En somme, 8664 personnes ont été touchées de façon directe par les actions d’Al Barka au cours de ces trois dernières années.
Très engagée dans la vie associative, Daraja, pour mieux servir sa communauté, prend part à de nombreuses activités et rencontres nationales et internationales. En 2011, a elle a pris part à la rencontre universitaire de la Jeune chambre internationale à Ouidah au Bénin. En 2015, elle a participé à la formation sur le protocole et les relations publiques à Abidjan qui était organisée par le réseau des professionnels du protocole et des relations publiques dont elle est membre fondateur.
En 2015, Daraja a également participé à une séance d’échanges sur la lutte contre la corruption avec ladite commission à l’Assemblée nationale du Mali, puis au sommet de partenariat avec les Nations unies de la JCI à New York. En 2017, elle s’est rendue à la rencontre annuelle des Global Shapers en Ethiopie et en Afrique du Sud en 2018 ainsi qu’au forum économique mondial à Dubarn (Afrique du Sud) en 2017. Daraja était aussi présente au troisième dialogue de haut niveau de l’Union africaine sur le genre et l’éducation en Ethiopie en 2019.
Sachons que ce n’est pas par complaisance que le Mali et l’Afrique la reconnaissent et saluent son travail à travers différents prix et reconnaissances. Nous pouvons en cité, entre autres, en 2012 le prix First Timer à Bingerville en Côte d’Ivoire lors de la convention nationale de la Jeune chambre internationale, le prix Organisation Making Difference in Ouest Africa au Nigeria en 2018 avec Al Barka, le prix de l’association humanitaire de l’année au Mali en 2018 par le comité d’organisation de la Nuit de la philanthropie et le Super Prix de la jeunesse africaine de l’année 2019 des prix Africa 35.35 à Accra au Ghana.
En définitive, retenons que pour Daraja, la réussite n’est pas forcément matérielle ou financière, mais plutôt un sentiment d’accomplissement consistant à se rendre utile aux autres.
Moussou Sora : La promotrice
de la marque Royal Swan
Amoureuse de la mode, Moussou Sora est une Malienne de la diaspora qui a décidé de retourner au bercail afin d’apporter sa pierre à l’édifice en créant sa propre marque de vêtements « Royal Swan ». Avec son entreprise, elle s’est fixée pour objectif d’offrir des produits de qualité à des prix abordables. De nos jours les produits de notre compatriote sont vendus à travers le monde ou elle a des boutiques comme aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique centrale et plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
oussou Sora, pour rappel, est la sœur de l’influenceur et femme d’affaires Diaba Sora, elle fait partie de celles qu’on surnomme les sœurs Kardashian du Mali. L’ancienne mannequin n’a pas mis du temps pour s’imposer dans l’entrepreneuriat avec la création de la marque « Royal Swan » et l’ouverture d’une toute première boutique de cette marque au plein cœur de l’ACI 2000 près de l’hôtel Radisson Blu de Bamako. La particularité de « Royal Swan », selon sa promotrice, c’est que ce sont des produits de qualité confectionnés en Turquie, Inde ou en Chine, puis importer au Mali à des prix hors concurrence. Femme battante, très présente sur les réseaux sociaux, la marque est de nos jours à la conquête du marché mondial.
Notons qu’elle a des points de vente basés au Mali à Brazzaville (Congo). Elle a aussi des revendeurs accrédités à Kinshasa (RDC) au Gabon à travers « L K Entreprise » en France à « Lampe Entreprise » aux USA à New York : « Entreprise Balaira ». Sans oublier les revendeurs en Côte d’Ivoire, au Sénégal, cote d’ivoire, Cameroun, Benin et en Guinée Conakry. Aussi Moussou Soro projette d’ouvrir au Mali des ateliers « Royal Swan » afin de créer des emplois pour la jeunesse malienne.
En tout cas, la promotrice de la marque « Royal Swan » Moussou Sora est un modèle d’entrepreneuriat réussi qui doit servir d’exemple à toutes les femmes maliennes, en particulier ceux de la diaspora, à ne jamais rester sans rien faire. Surtout aux jeunes de miser sur l’entreprenariat certes difficile au début, mais qui reste un secteur prometteur.Moussou Sora a reçu plusieurs trophées dans l’entrepreneuriat, au Mali, en Côte d’Ivoire. Concernant la situation de la femme entrepreneure sur le continent, Moussou dans une interview à un confrère disait ceci : « Je peux dire qu’être une femme entrepreneure en Afrique, particulièrement au Mali, n’est pas chose facile. Vous savez, une femme doit souvent assumer plusieurs rôles à la fois, notamment être mère et cheffe d’entreprise dans mon cas. Le leadership féminin en Afrique est encore à ses premières heures ; ce qui freine d’un côté l’évolution féminine et de l’autre le développement de notre beau continent. Les femmes ont besoin d’être soutenues en Afrique ».
Magassouba Awa Sylla : L’égérie
des premières Dames d’Afrique
S’il y a une Malienne qui mérite qu’on lui rende hommage à l’occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, c’est bien Mme Magassouba Awa Sylla. Grande dans tous les sens du terme, l’épouse de l’ex-sélectionneur des Aigles et ex-directeur technique national (DTN) du Mali, Mohamed Magassouba (aujourd’hui coach du FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi, en R.D. Congo), a connu pratiquement toutes les ascensions possibles pour une femme battante.
es grands hommes sont généralement adossés dans l’ombre à de braves femmes ! Et ce n’est sans doute pas l’ex-sélectionneur des Aigles et ex-directeur technique national (DTN) du Mali, Mohamed Magassouba (aujourd’hui coach du FC Saint Eloi Lupopo de Lubumbashi, en R.D. Congo) qui dira le contraire. A son élégante et courageuse compagne, il a su trouver une amie, une bienveillante alliée, une conseillère, voire un manager qui veille strictement sur son image et sa vie sociale permettant ainsi à cet expert de la Caf et de la Fifa de se consacrer entièrement à sa passion : la formation des entraîneurs et le management technique des clubs et des sélections ! En plus d’être une discrète épouse et une mère attentionnée, Awa Sylla est une Amazone dans le secteur des médias et la communication en Afrique. Consultante en communication de formation, elle est la directrice de publication de « Afrika Muso », un magazine dont la dénomination prouve à suffisance tout l’intérêt que cette professionnelle décomplexée accorde à la femme africaine, à la Malienne en particulier.
Après une enfance passée à Libreville (Gabon), où elle a fréquenté et obtenu son bac au lycée Léon Mba, elle a choisi le Sénégal pour faire des études de communication/marketing avant d’aller se spécialiser en France. Mais, très proche de sa mère, qui a été conseillère de feu le président Omar Bongo Ondimba, elle a pris goût à la politique très tôt. Cela l’a rapproché des cercles du pouvoir permettant ainsi à des premières Dames du continent de découvrir son talent et son potentiel dans des secteurs stratégiques comme la communication et le marketing social. C’est ainsi que Mme Magassouba a consacré une bonne partie de sa vie à concevoir des projets pour leurs associations ou leurs fondations en plus de veiller sur leur image.
Mère de deux charmantes filles (qui ont hérité de son intelligence et de sa combativité), Hawa Sylla Magassouba dispose de nos jours d’un carnet d’adresses si prestigieux qu’elle est fréquemment invitée à presque tous les grands sommets du continent, notamment ceux de l’Union africaine, de la Cédéao, de la Banque africaine de développement (Bad). Et naturellement que cette communicatrice au commerce facile est au rendez-vous de toutes les rencontres formelles ou informelles des premières Dames d’Afrique.
Proche, elle l’est aussi de la famille du très regretté Soumaïla Cissé qui était son oncle et son parrain. C’est d’ailleurs en raison de cette proximité qu’elle avait été au-devant de la scène dans la victoire de l’ex-chef de file de l’opposition dès le premier tour des législatives de mars 2020. Et cela alors même que le candidat Cissé était retenu en otage par un réseau terroriste. « Belle victoire du président Soumaïla Cissé. Merci aux habitants de Niafunké… Puisse Dieu, le Tout-Puissant, les ramener sains et saufs (Soumaïla Cissé et une partie de son staff de campagne) », avait lancé Mme Magassouba à cette occasion comme pour signifier qu’elle était également très engagée sur le front politique aussi.
Elle avait déjà joué un rôle prépondérant dans la cellule de communication de son oncle et candidat lors de la présidentielle de 2018 perdue face à Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK au second tour. Loyale et fidèle, elle a été profondément marquée par le décès de son oncle Soumaïla le 25 décembre 2020. Une brutale disparition qui a beaucoup affecté les activités et les engagements professionnels de la talentueuse consultante en communication.
Tout comme d’ailleurs la pandémie de la Covid-19 dont les conséquences n’ont épargné aucun secteur socioprofessionnel. Présente au dernier sommet de l’UA à Addis-Abeba, Awa semble avoir surmonté tout cela aujourd’hui pour se tourner résolument vers l’avenir. Avec son fighting spirit comme atout principal, elle reprend progressivement ses activités au grand bonheur de ses partenaires, notamment les premières Dames d’Afrique, les organisations sous-régionales et panafricaines ainsi que les grandes institutions bancaires.
Niamoye Touré : De la communication
à la gestion d’entreprise
our célébrer la bravoure des femmes maliennes à travers la Journée internationale des droits de la femme, nous nous sommes intéressés au profil de Niamoye Touré, une administratrice de société.
Après son baccalauréat en série littératures et langues (2005), Niamoye Touré a fréquenté la Faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines de Bamako (2005-2009) où elle a obtenu une maîtrise en anglais bilingue (anglais-allemand).
Passionnée de savoir, elle s’est inscrite l’Ecole supérieure de technologie et de management de Bamako (2008-2009) qui s’est soldé par une maîtrise en communication-journalisme. Avant d’obtenir son master II en communication et management des ressources humaines à Hetec-Mali (2014-2015).
Aussi, elle a obtenu une attestation de formation en décoration événementielle (juin 2015), une certification en protocole et organisation des cérémonies officielles et gestion des relations publiques (novembre 2015).
Au chapitre des stages effectués, il faut préciser que Niamoye Touré a été chargé de communication à Brijicom (20 juin au 20 septembre 2008), chef service marketing de la Société malienne de transport de fonds – SMTF-SA (1er février 2010 au 30 novembre 2011), assistante du directeur par intérim à Sanama-SARL (1er juin au 30 août 2012), assistante à l’organisation et interprète anglais-français à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali en prélude de la Foire de l’Uémoa (1er novembre au 30 décembre 2008), journaliste stagiaire à Africable (1er janvier au 31 mars 2009).
Maye Assanatou Niaré : Présidente de la Fédération des Soninkés du Mali
Maye Assanatou Niaré, la présidente de la Fédération des Soninkés du Mali, est l’une des femmes battantes du Mali. Dotée d’une longue expérience professionnelle, elle est aussi très engagée de par les conférences qu’elle anime dans les universités sur l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes et des femmes.
ée à Sikasso, Maye Assanatou Niaré est détentrice d’un Master international en Science Economique et Sociale, Option Management des Médias ; diplôme qu’elle a acquis de 2019 à 2020 à l’Université de Lille en France. Alors que ses études universitaires ont commencé en 1996 lorsqu’elle fut nantie d’un Baccalauréat série Sciences Biologiques Terminales (SBT) obtenu au Lycée Bouillagui Fadiga (L.B.F), la brave jeune dame a décroché en 1998 un DUT en Comptabilité et Gestion à l’Institut Universitaire de Gestion (IUG). C’est alors qu’elle s’inscrivit à l’Université Sup’ Management après une Maitrise en Marketing-Communication en 2002. La jeune Assanatou n’avait pas pour autant assouvi sa soif de connaissances. D’où sa maitrise de la version 2008 de la norme ISO 9001. C’est avec ce statut d’Auditrice Qualité Interne acquis en 2011 qu’elle suivra en 2016 une formation en Anglais à English Live, Niveau B aux USA.
Sur le marché du travail, Maye A. Niaré a fait ses débuts à la Société d’Ingénierie conseil (ICON) en qualité de Responsable Financière de 1998 à 2000. De 2000 à 2004, elle est employée comme Chef d’Agence des Halles de Bamako où elle avait pour missions la Gestion et l’organisation du travail au sein de l’agence. Ensuite, elle fut Attachée Commerciale chargée des grands comptes, poste où elle jouait le rôle d’Interface avec les entreprises, organisations diplomatiques, et représentations diplomatiques.
De 2004 à 2005, puis de 2005 à 2009, Maye Assanatou Niaré a respectivement occupé le poste de Directrice Marketing et Communication et Directrice du Service Offres/SVA. Là, celle qui est par ailleurs Membre d’honneur de Amaldème-SOS Sanankoroba -Jeunes Acteurs pour le Développement Durable-réseau National des Jeunes Economistes du Mali, va avoir sur elle les charges de planification et mise en œuvre des offres, tarifs et stratégies de communication (interne, produits, institutionnelle).
En sa qualité de Directrice, elle avait pour missions la planification et la mise en œuvre des offres et services à valeurs ajoutées, depuis la conception jusqu’au lancement.
De Janvier 2011 à Janvier 2013, Maye Niaré devint Auditrice Qualité Interne (Norme ISO 9001 vs 2008) avec pour missions le Pilotage des audits qualités Qualité. Participation aux revues de Direction, audits de processus, revue de processus.
Auparavant, elle aura été à partir de 2009, Chef de projet en charge de la Planification, pilotage et mise en œuvre, avec succès de plusieurs projets dans le domaine du changement de comportement dans une démarche d’amélioration de l’efficacité dans le travail quotidien.
De Février 2013 à 2016, la dame habituée à travailler sous pression, s’engage avec la Sotelma-Malitel comme Responsable de la Communication & Relations Publiques. Elle était alors chargée de créer, entretenir et préserver l’image de marque de l’entreprise. Entretenir une relation de proximité et de confiance avec les médias de façon générale faisait aussi partie de ses missions.
De 2018 à 2020, le poste de Directrice de la Communication et Relations Publiques lui tend les bras à la société TELECEL Mali. Maye Niaré y devait Définir et exécuter la politique de la communication et des RP. De Février 2020 à nos jours, Assanatou cumule les postes de Conseillère spéciale du PDG dans les projets structurants
à Sacko Holding – Yes et de Consultante – Experte à la Mission d’Appui à la Refondation de l’Etat (MARE). « J’accompagne les organisations dans la gestion du changement », a-t-elle coutume de dire depuis qu’elle occupe ce dernier poste où elle conçoit la refondation comme un concept de « changement » qui fait appel à des notions comme : comprendre son impact en tant qu’instrument de changement, reconnaître les réactions vis-à-vis du changement, identifier les phases de transition et les émotions qui s’y rattachent, identifier des stratégies pour traiter le changement de manière professionnelle, revoir des stratégies de base pour gérer le changement, préparer un plan de communication et d’adhésion au changement.
Fadi Maïga : Contribuer à la promotion de la mode Made in Mali
adi Maïga est la fille de l’ancien Premier ministre, feu Soumeylou Boubèye Maïga. Elle est l’initiatrice de Fashion Designer malienne est la promotrice de la marque « Borthini », qui signifie « noblesse » en sonrhaï, sa langue maternelle.
Discrète et humble, Fadi Maïga fait aujourd’hui la fierté de la famille Maïga. Puisqu’elle est réputée être une femme exceptionnelle, généreuse, travailleuse. La promotrice du Festival d’ici et d’ailleurs (Festia) et de l’agence de mannequin « Igaïma » est également la présidente de l’Association pour la promotion des valeurs culturelles et artisanales du Mali (APVCAM)
Après avoir décroché un bac en lettres, Fadi Maïga a décidé de poursuivre ses études au Collège « La Salle de Tunis », qui dispose d’une vingtaine d’Etablissement dans le monde en « Design de Mode » dont le siège se trouve a? Montréal, au Canada. Aujourd’hui, elle a 11 ans d’expérience sur le podium au niveau national comme à l’échelle internationale. Comme à ses débuts, elle a pour ambition de contribuer à la promotion de la mode Made in Mali afin que celle-ci puisse être consommée par les citoyens du monde.
Adama Samaké :Une âme généreuse qui donne le sourire aux tout-petits
Avec plus de 10 ans d’expériences professionnelles dans les domaines de la communication, de la gestion et de la logistique avec un réseau national de partenaires, Adama Samaké œuvre parallèlement dans l’humanitaire. Donner le sourire aux personnes en situation difficile surtout aux tout-petits, c’est cela le credo de la présidente de l’Association Alegria.
‘entrepreneure sociale avec plus d’un million de followers sur les réseaux sociaux est détentrice d’une licence en communication qui date de 2015. Elle possède également un DUT un transit.
Sur le plan professionnel, Adama Samaké est la présidente directrice générale de Alegria Event depuis octobre 2021. Jusqu’à nos jours où elle supervise une équipe de dix employés. A cet effet, elle assure un leadership stratégique, technique et opérationnel. Adama Samaké collabore également avec des institutions du secteur public et privé pour organiser de multiples évènements tels que SOS enfants talibés, opération espoir, match de réinsertion des enfants de la rue, Festi-petit, etc.
Cette dame au cœur en or a occupé plusieurs postes avant de virer dans l’entreprenariat. De septembre 2021 à septembre 2022, Adama Samaké a été chargée de mission au ministère de la Réconciliation nationale, de la Paix et de la Cohésion nationale. De mars 2017 à novembre 2022, elle a présidé l’Association SOS Enfant Talibés qui vient d’ouvrir son siège.
Cette structure est un lieu de refuge pour plusieurs dizaines d’enfants talibés qui sont logés, nourris, habillés, soignés et formés. A travers ce projet, l’initiatrice compte donner une seconde chance à ces enfants talibés.
De 2016 à 2018, la bienfaitrice a été directrice commerciale chez DMB (Dépôt malien de bitume). Entre 2015 et 2016, Adama Samaké a été assistante événementielle chez Spirit.
Grâce à son engagement communautaire et son combat pour les couches défavorisées, la présidente de l’Association Alegria a obtenu plusieurs distinctions et attestations d’encouragement. Elle a été lauréate en 2021 de la 2e édition du Magazine à la découverte des leaders de demain. Elle a reçu le trophée des femmes leaders du Mali en décembre 2021.
Kéïta Fatoumata dite Touty
« Nefertouty » pour la valorisation de la culture malienne à travers les tissus traditionnels
En créant sa propre marque de vêtements qui répond au nom de « Nefertouty », une marque spécialisée dans la confection du Bogolan et d’autres tissus locaux, Fatoumata Kéïta dite Touty s’est voulue l’une des promotrices de la culture malienne. Par cette marque « Nefertouty » également connue sous l’appellation « Marque des Stars », Touty a su impressionner des célébrités du Mali avec ses sublimes créations à base de tissus maliens. Un mélange de Bogolan avec d’autres tissus et la mayonnaise prend. L’impact, même de l’extérieur est sans appel.
étentrice d’une Maîtrise en Communication et Marketing, l’actrice de cet honneur du Mali a aussi empoché un BTS en Commerce international à partir de la grande université privée « Sup ‘Management » de Bamako. En 2006, elle a eu à représenter le Mali à l’élection Miss Sahel à l’occasion de laquelle elle a été classée dauphine sur les 7 pays participants. Ensuite, Touty a travaillé chez Fanaday Entertainment pour Case Sanga. Fatoumata Keita posera ensuite sa gibecière à Africable où elle a travaillé dans un premier temps au département marketing puis au poste de coordinatrice de Mini Star avec Tom production. C’est de là qu’elle décida en 2015 de créer sa propre boîte d’évènementiels et de décoration nommée « Touty Perfect ». Cette première initiative propre à elle, sera suivie d’une deuxième au nom de « Nefertouty ».
Touty dans l’humanitaire
Keita Fatoumata dite Touty est aussi au service des plus démunis. « J’aide beaucoup les orphelinats, les veuves, les déplacés de guerre à travers les associations humanitaires » indique-t-elle en prenant pour exemple l’association humanitaire « Les fées du Mali » dont elle est la présidente. Cette association est, selon elle, créée par trois anciennes Miss à savoir Fatoumata Koné, Miss ORTM, Fatoumata Bintou Traoré, Miss Malaïka et elle-même Fatoumata Kéïta Miss SAHEL.
Membre de la Rotary International club Allassane Kanté, Touty n’hésite pas à affirmer que l’humanitaire lui tient énormément à cœur. « J’espère voir dans un avenir proche, un Mali où toutes les personnalités du pays sont habillées en Bogolan, pagne dogon, pagne tissé du Mali (Président, Ministres, Députés, Journalistes, Avocats, Juges, Enseignants…). Je m’adresse aussi à la jeunesse. Tout le monde ne peut pas être fonctionnaire, au Mali, il y a toujours un travail à faire, chercher à apprendre les métiers dans lesquels vous voulez avancer » a-t-elle laissé entendre au terme de notre entretien dans lequel elle a également exprimé son vœu le plus cher, celui de voir un Mali sans conflit.
Fatoumata Mah Thiam Koné : La cheville ouvrière de la Communication de la CMSS
Mme Camara Fatoumata Mah Thiam Koné est aujourd’hui la cheville ouvrière de la communication au sein de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS). Elle a apporté sa touche à cette communication depuis son arrivée. Cela grâce au soutien et à l’accompagnement du Directeur général, Ichaka Koné, et de tout le personnel de la CMSS.
De formation Lettres à la Faculté de Lettres et de Sciences Humaines (FLASH), j’entre en 2002 à l’école de journalisme. Entre temps, j’ai effectué des stages à l’ORTM et à la radio Jamana de Mopti. A partir de 2004, j’ai intégré le quotidien L’indépendant et l’hebdomadaire Bamako Hebdo du groupe SOMAPRESSE (Société Malienne de Presse), où j’ai poursuivi une carrière de journaliste reporter qui m’a ouvert les portes du monde entier. J’ai eu la chance de travailler avec des grands journalistes comme Saouti Labass Haïdara, Feu Yaya Sidibé, Chahana Takiou, Feu Mamadou Lamine Doumbia, Ramata Diaouré, Alassane Diarra, Alou Badra Haïdara, Mamadou Kouyaté, Seydina Oumar Dicko, Diakaridia Yossi, Bruno Djito Segbédji….. Auprès de ceux-ci, j’ai appris à me forger et à me spécialiser sur les questions de société en l’occurrence, celles liées aux femmes, aux enfants et à l’économie. Des sujets qui m’ont mis en contact avec beaucoup d’acteurs intervenant au Mali, hors de nos frontières et hors du continent. De ces expériences, j’ai été gratifiée de distinctions au nombre desquelles, le prix du meilleur article sur la Femme avec le titre « Sexe faible, rôle fort » décerné par le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille lors du 8 mars en 2004 ; le prix FEMEDIA de l’Institut Panos en 2009 à Ouaga; le prix Nyéleni de la presse en 2015.
Après 18 ans passés dans la presse, à la faveur d’une spécialisation en communication d’entreprise, la directrice d’alors de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS), Mme Diéminatou Sangaré, m’a fait appel pour m’occuper du service de communication et des Relations Publiques. Avec elle, j’ai eu à travailler dans le respect et dans l’écoute. Après sa nomination en qualité de ministre de la Santé et du Développement Social, monsieur Ichaka Koné a la lourde tâche de gérer cette grande boîte, de Kayes à Kidal.
De sa nomination à cette date, il me renouvelle régulièrement sa confiance avec son sens élevé de l’écoute dans la collaboration. Occasion pour moi de rendre hommage à ses deux personnalités.
De mon début dans la presse à cette date, ma plus grande satisfaction du journalisme, c’est la rubrique « SOS pour le démunis » que j’ai initié pour venir en aide aux malades qui n’ont pas les moyens de se faire soigner. Grâce au sens élevé d’entraide des Maliens, beaucoup de malades ont pu se faire soigner au Mali et à l’étranger, des enfants majoritairement. Mon travail aura servi à quelque chose.
La quarantaine révolue, je suis mariée et mère de trois enfants. «
Mme Sissoko Alimata Traoré : La Responsable du Service «Etudes et Communication» de Moov Africa Malitel
iplômée de la première université du Mali, Faculté des sciences juridiques et Économiques du Mali (FSJE) promotion 2000.
Mme Sissoko a ensuite passé une année au cabinet d’audit Maeco en 2001, avant de s’engager par la suite comme Chargée de communication au sein du service soutien animation réseau en 2002 à Malitel. Elle a participé à des audits au sein des structures telles la BNDA, la BDM SA, Bradibo, Manutention Africaine, et la Régie des chemins de fer du Mali.
L’une des étapes majeures de son parcours d’avant Malitel est aussi sa formation en bureautique au niveau de Bureautique service Mali. Au terme des cours du soir en Marketing, Management, Théorie et organisation des entreprises, la jeune dame Alimata Traoré alors dans les murs de Malitel, va respectivement occuper les postes de Chargée de la mise en place des premiers contrats pour les masters distributeurs et Chargée de communication au département Marketing en 2006. À ces postes, elle a travaillé sans relâche dans la structuration du réseau de distribution. Elle est également rompue à l’organisation des Caravanes de lancement des offres et services à Bamako et dans les régions de Sikasso, Koutiala, Ségou, Kayes, Mopti. L’élaboration des briefes marketing et des rapports de veille marketing n’était pas de ses missions jusqu’à son accession au poste de Chargée Événementielle en 2009. Dès lors, commencent ses activités de sponsoring. À l’actif de Mme Sissoko, on note l’organisation des élections Miss ORTM à laquelle Malitel était l’un des Sponsors officiels. Mutée au poste de Chef service Études et communication en 2016, elle était ainsi appelée à l’élaboration et au suivi des campagnes de communication des offres et services de Malitel (spots télé, Radio, PLV, Affichages, conceptions et réalisations au lancement de la 4G en 2018).En décembre 2020, Mme Sissoko Alimata Traoré devient Chef projet de la campagne de lancement de la nouvelle identité visuelle. À cette date, Malitel devient Moov Africa Malitel et Mobicash devient Moov Money. Il s’en suivra une campagne de changement de Charte graphique et de logo, une redynamisation des Campagnes de communication ainsi que la rénovation de toutes les Enseignes et Agences à Bamako et dans les régions aux couleurs de la nouvelle identité visuelle.
Mme Diallo Aïda Koné, directrice du Bureau malien
des droits d’auteurs (BUMDA) : « On doit donner une place importante à la femme dans la société
car tout commence par elle et tout se termine par elle »
Femme engagée, Mme Diallo Aïda Koné est la directrice du Bureau malien des droits d’auteurs ; cette sortante de l’Ecole nationale d’administration connait le BUMDA comme la prunelle de ses yeux pour y avoir servi comme cheffe Service Communication et Relations publiques puis chef Service contentieux et de la lutte contre la piraterie. Pour Mme Diallo, la célébration du 8 mars doit servir d’espace pour les réflexions, les échéances autour des centres d’intérêt pour l’émancipation des femmes.
me Diallo Aïda Koné donne sans détours son avis sur la situation des femmes dans notre pays. « Quand nous prenons l’historique de cette journée, à savoir la lutte ouvrière des femmes, nous devons nous mettre dans cette dynamique pour continuer le combat pour nos droits. Il s’agira aussi de voir ce qui est fait de l’application des lois, des textes internationaux adoptés au profit de la femme. Il s’agit surtout de la loi 2015-O52 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives. L’occasion est opportune pour les femmes de s’asseoir lors de cette journée et de faire l’état des lieux ; ce qui va nous amener à voir les acquis et nous projeter dans le futur. Il s’agit aussi pour nous femmes de voir est-ce que cette loi est appliquée comme il le faut ? Est-ce le quota de 30 % est respecté car lorsqu’on analyse la sphère politique, on se rend compte que ce texte n’est pas appliqué à hauteur de souhait quand on s’en tient au pourcentage réservé aux femmes », a constaté Mme Diallo Aïda Koné. Selon elle, cette journée doit être une tribune pour discuter du droit des femmes à savoir le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit à la santé physique et mental, le droit à l’éducation, à la propriété et le droit de voter.
« Nous devons informer nos sœurs des zones rurales pour qu’elles s’approprient aussi cette journée », a proposé Mme Diallo.
A la question de savoir ce qu’il faut faire pour avoir davantage de femmes au niveau des postes de responsabilité, Aïda Koné de répondre en ces termes : « on n’arrive pas le plus souvent à trouver le quota parce que le niveau d’instruction n’est pas au rendez-vous. Donc, il appartient aux femmes de se concentrer sur l’éducation des filles parce que, ce sont elles qui doivent assurer la relève ; donc on doit mettre de côté l’aspect folklorique pour se concentrer sur des aspects qui pourront nous assurer notre émancipation. »
Est-ce que notre milieu social, culturel, religieux est propice à l’égalité homme et femme ? La directrice a été très mitigée dans sa réponse à cette question. Car pour elle, même si on peut émettre des réserves compte tenu de notre société, elle a surtout rappelé que l’islam a toujours accordé une place de choix aux femmes en termes de respect. « Aussi, au-delà de cela, on doit donner une place importante à la femme dans la société, car tout commence par elle et tout se termine par elle aussi. D’ailleurs, je le dis : ma fonction première, c’est le ménage. Et qui parle de ménage, va faire allusion à la femme soucieuse de l’éducation des enfants et de leur devenir. Ce sont ces mêmes enfants qui vont bâtir la nation, les communes, les quartiers. Donc, il appartient à Nous femmes de prendre conscience que le quota peut être respecté à condition qu’on accepte de rehausser le niveau », a affirmé la Directrice du BUMDA. Qui rêve d’une femme présidente au Mali même si le contexte actuel ne s’y prête pas aujourd’hui. Mais ce n’est pas à écarter.
« Nous devons travailler l’écosystème pour que les hommes puissent croire aux femmes et que les femmes croient en elles-mêmes afin que les Maliens portent une femme à la magistrature suprême. Car une femme a été Premier ministre et l’écart entre ces fonctions est minime. Je rêve de voir dans le Malikura une femme présidente et l’espoir permis », fait savoir Mme Diallo Aïda Koné.
Vive la Journée internationale des femmes !
Vive les femmes du Mali dans un environnement où les elles sont de véritables actrices incontournables, debout pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation au Mali !
Rouguiatou NDIAYE : L’humanitaire et le social comme chevaux de bataille contre la pauvreté
iplômée et Spécialiste en Ressources Humaines puis en Relation internationale diplomatique et stratégique, Rouguiatou, également spécialiste en conseil et insertion professionnelle, est passionnée de l’humanitaire et du social. « C’est cette raison qui m’a poussée à créer l’Association Education Pour Tous en 2012 que je préside jusqu’ici », nous a-t-elle indiqué.
Rouguiatou N’Diaye se définit comme citoyenne du monde, car, selon elle, le brassage culturel est l’une des meilleures richesses au monde. « On apprend toujours des autres. Mon combat est de contribuer à la construction de l’avenir des enfants, plus particulièrement les enfants issus de milieux défavorisés, et de familles démunies. Mon engagement prioritaire est la réussite éducative et sociale. L’éducation peut favoriser l’égalité des chances, si on donne la chance au maximum d’enfants d’aller à l’école. L’éducation peut garantir pour chaque enfant un avenir meilleur, la cohésion sociale, ce qui entraine le développement du monde », conçoit cette malienne de la diaspora.
À l’en croire, son cheval de bataille qu’est l’éducation, devrait être une priorité dans tous les pays qui veulent se développer. « L’école doit être obligatoire et gratuite jusqu’au niveau 3ème du collège (9ème année). Les enfants qui abandonnent l’école, ou qui n’ont pas été scolarisés devraient être pris en charge soit dans des centres de formation, soit dans des écoles de métiers. Cela éviterait les enfants de rues…Les enfants de rues n’ont rien à faire dans les rues. Ne pas les intégrer, aura des conséquences sur l’économie, sur notre présent et sur notre futur. Pour moi nous pouvons changer le monde en combattant la pauvreté par la solidarité », martèle-t-elle dans l’entretien que nous avons eu avec elle.
Opération cartables pour tous au Mali
Dans ses œuvres allant dans le sens de la lutte contre la pauvreté, Rouguiatou N’Diaye dit organiser à chaque rentrée scolaire, l’opération cartable pour tous au Mali. Des centaines d’enfants répartis dans toutes les régions du Mali bénéficient des kits scolaires à ces occasions. « Nous avons parrainé des centaines d’enfants au Mali. Nous donnons également des cours de soutien scolaire aux enfants issus de familles démunies que nous parrainons tout au long de l’année scolaire », mentionne-t-elle.
Opérations Orphelinats
«Nous célébrons la journée du droit de l’enfant le 20 novembre de chaque année. Je fais en sorte d’être présente au Mali dans les orphelinats pour faire des dons et également partager le quotidien des enfants dans la joie et la bonne humeur.
Nous faisons en sorte qu’ils oublient un moment qu’ils sont à l’orphelinat. Nous faisons avec eux des jeux de société, nous dansons, chantons …»
Bibliothèque Pour Tous
L’un des objectifs de la dame Rouguiatou est d’ouvrir des Bibliothèques partout au Mali. « Nous sommes déjà à notre troisième ouverture au Mali. Mon souhait le plus cher est que tous les enfants aient accès à la connaissance afin de cultiver l’excellence. La lecture contribue à cela », se contente-t-elle de déclarer.
Insertion professionnelle des jeunes
Rouguiatou N’Diaye se bat aussi dans l’insertion professionnelle des jeunes en accompagnant des éducateurs dans l’insertion des enfants de la rue en les dirigeant et en facilitant l’accès à l’apprentissage des métiers.
Santé
Du point de vue de la santé, elle et son association font également des dons de matériels médicaux dans les centres de santé communautaire au Mali. Des appareils pour contrôler le diabète, des tensiomètres, des médicaments etc.
En France
Sur sa terre d’accueil, la France, Rouguiatou estime être tout autant investie qu’au Mali dans la réussite éducative. Ceci par la sensibilisation à la solidarité, l’engagement citoyen dans les écoles etc. « Nous projetons des images des enfants du Mali que nous parrainons. Nous parlons de leur condition à la maison, à l’école, le fait qu’ils n’ont pas de cantine dans les écoles publiques contrairement en France. Le fait qu’il y a des enfants qui marchent des kilomètres pour aller à l’école, des fois dans de très mauvaises conditions…l’objectif de ses ateliers est de créer le déclic chez ses enfants afin qu’ils se rendent compte qu’ils ont de la chance d’être en France ou ils ont leurs écoles à proximité, le fait qu’il y a la cantine dans chaque école ou chaque enfant désirant peut manger quel que soit sa situation familiale, ou dans chaque école il y a une bibliothèque, une salle informatique équipée d’ordinateur etc. Après ses séances, tous les enfants ont une prise conscience sur l’importance des études. Nous animons différents ateliers sur la culture du vivre ensemble en mettant l’accent sur la tolérance afin de prévenir les conflits et la violence des jeunes dans les quartiers et dans les écoles. Nous souhaitons créer un lien fort entre les parents et l’école en faisant des directeurs et les enseignants nos premiers partenaires », laisse entendre Rouguiatou qui a terminé l’entretien avec les événements festifs qu’elle a l’habitude d’organiser. « Nous organisons également beaucoup d’autres événements festifs. Surtout pendant les vacances scolaires pour faire distraire les enfants. Nous organisons la soirée Halloween (il s’agit de se déguisé), parents et enfants et faire ensemble la fête. Nous organisons également des kermesses, des gouters lectures, Carnaval etc. »
AÏSSATA DIAKITé : Du groupe Zabbaan basé au Mali et
en France au service des projets agricoles et l’entrepreneuriat des jeunes et femmes
Avec plus de 10 années d’expériences dans la création, la gestion d’entreprises et de l’employabilité, Aïssata Diakité capitalise des compétences en réseautage, lobbying et mobilisation de ressources. De 2013 à nos jours, elle cumule en tant que paneliste, plus de 400 rencontres à l’international. L’ex-joueuse de basketball de la ligue régionale d’Ile-de-France, passée par CHURCHILL HOUSE School of English Language: Business English, General English Ramsgate, (Royaume-Uni), a sa carte à jouer parmi les femmes maliennes qui suscitent des coups de projecteurs en cette occasion de la journée du 08 mars.
près son Baccalauréat Sciences biologiques obtenu au Lycée Hamadoun Dicko de Sévaré en 2006, Aïssata Diakité passera les années universitaires 2007 et 2008 à la FAST d’où elle sortira nantie d’une Licence 1 en Biochimie (option biochimie).
Dans un premier temps, en France, elle ajoutera à ces premiers bagages un BTS en Industrie Agro-Alimentaire à L.E.A.P Sainte Colette (Corbie) en fin de cycle 2008/2010.
Ensuite, ce sera le tour en 2010/2011 d’une Licence L3 en Gestion logistique Internationale et Qualité des Produits Alimentaires à I.U.T (Évry). Aïssata Diakité mettra un terme à son cursus universitaire en fin de cycle 2011/2013 à TECOMAH, Ecole de la Chambre de Commerce et Industrie de Paris, Campus HEC Paris (Jouis-en-Josias) Master spécialisé « MD2A » Manager du Développement d’Affaires en Agrobusiness en Apprentissage BAC+ 5.
C’est donc fortement mûre de l’Expertise et des compétences en création d’entreprises, en montage et gestion de projet, en consultation en développement durable, en consultation en relations extérieures Lobbying et gestion de portefeuille, que la jeune dame Diakité enclencha sa carrière professionnelle.
De la présidence du réseau NALA « New Africa Leader for Agro-business », un réseau composé de plusieurs industriels d’Afrique de l’ouest avec pour objectif la promotion de la compétitivité et la productivité des entreprises et du secteur agroalimentaire et cosmétiques engagés dans la valorisation des produits locaux, Aïssata Diakité bondira par la suite pour mettre en place le Forum Jeunes et sécurité Alimentaire en Afrique. Ceci pour la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes africains dans les secteurs porteurs et l’instauration d’un environnement favorable à la création d’entreprise pour les jeunes africains dans les secteurs porteurs à forte valeur ajoutée.
En 2008, elle est Chargée de missions qualité et traçabilité: MEFFRE (84), Import & Export de fruits et légumes pour une clientèle haut d gamme. Gestion de la qualité et la traçabilité des fruits et légumes. Appui à la logistique des matières premières par variété de fruits et légumes. Mise en place et pilotage.
2009 : Chargée de missions Commerciales et Marketing : M.G.I (93), INDUSTRIE DE PRODUITS BIO ET EQUITABLES POUR LA DISTRIBUTION DES MAGASINS BIO ET BOUTIQUES EQUITABLES
Prospection et fidélisation des clients: les magasins bio Les Nouveaux Robinsons (5 magasins) et les boutiques Artisans du Monde (17 boutiques) « 500 milles euros de CA/an ». Développement des stratégies marketing : gestion et organisation des opérations marketing directes Gestions des promotions commerciales et études du mix marketing de la gamme. Innovation et lancement de nouveaux produits.
2010-2012: Chargée de missions Commerciales et Qualité rattachée à la direction générale du Groupe DUVAL-BOUCHARECHAS (78), DISTRIBUTEUR ALIMENTAIRE POUR LA RESTAURATION COLLECTIVE Développement de portefeuille clients, traitement des appels d’offres publiques et privées : 1 à 10 marchés par semaine (recherche des annonces, rédaction des mémoires techniques, études des bordereaux des prix…. « 1.5millions d’euros de CA/an « . Création et gestion des fichiers commerciaux pour développer des stratégies de fidélisation : les Grands Comptes et les comptes MAPA à 90.000€ de CA l’ISO 9001 : Définitions des indicateurs (commerciaux, qualités) et mise à jour de la méthode HACCP Mémoire de fin d’étude : Mention Bien, sur le thème suivant: « Quelles sont les bonnes stratégies pour le groupe Duval-Boucharechas pour mieux répondre aux appels d’offres ? »
2013-2015: Chargée d’Affaires Grands Comptes, Afnor Certification (93) Certification de systèmes de management, de produits, de services, de compétences. Portefeuilles agroalimentaire et industrie (IFS, BRC, Iso 22000, AFAQ 26000, ISO 14000, ISO 9001, Qualimat, Saveur en Or). Développement et fidélisation stratégique de portefeuille clients en contrôles privés : suivi de la traçabilité du processus de certification et mise à jour de bases de données internes en lien avec la base de données externes « 2,5 millions d’euros de CA/an ». Planification et organisation des audits avec les clients en relation avec les auditeurs : traitement des demandes clients et des auditeurs sur l’information clé relative aux produits, activités et actualités d’AFNOR Certification. Réalisation des revues de contrats des dossiers avant organisation et suivi des opérations des prestations : Fiche de présentation d’entreprise, Devis, Conditions Générales de Certification, études des rapports d’audits. Consultante-junior et membre de l’ASCPE les Entretiens Européens et Eurafricains sur l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes africains de la diaspora et d’Afrique Lobbying et mobilisation de partenaires pour financer l’emploi des jeunes en Afrique. Organisation et planification avec l’équipe des Entretiens Eurafricains de Tables rondes et conférences sur des problématiques de développement.
Colloque annuel des Entretiens Européens et Eurafricains. Prospection des experts et personnes ressources pour débattre, rapprocher et fraterniser les acteurs de la société civile d’Afrique et d’Europe.
De 2016 à ce jour, Aïssata Diakité est Présidente Directrice Générale et Fondatrice du groupe Zabbaan. Le groupe est spécialisé dans l’agro-alimentaire, l’agro-business équitable et le conseil pour le développement du secteur agricole en Afrique de l’ouest. 40 emplois directs – 35 emplois Indirects – 50 000 petits exploitants agricoles. L’entreprise est classée parmi les meilleures entreprises innovantes d’Afrique pour l’organisation internationale de la Francophonie « OIF ». Définition des orientations stratégiques et des fonctions, organisation, mise en place des modalités de fonctionnement et recrutement, coaching et gestion des ressources humaines.
Gestions des moyens budgétaires et matériels et planification des opérations financières et suivi du développement de l’entreprise entre le Mali et la France.
Ses distinctions honorifiques
2014 : Première lauréate du programme International « Entrepreneurs en Afrique »
2015 : Lauréate du Colloque annuel de ASCPE « Entretiens Européens et Eurafricains » à Ouagadougou.
2015 : Sélectionnée parmi les 10 jeunes talents dans le monde par la FAO dans le cadre du CFS YOUNG IDEA INCUBATOR FOR FOOD SECURITY AND NUTRITION en 2015 à Rome.
2015 : Prix Diaspora du programme Diaspora Entrepreneuriat.
2016 : Jeune référente du YALESI 2016 « Sommet Mondiale de l’Innovation des Jeunes dans l’Agrobusiness, le Leadership et l’Entreprenariat ».
2016 : Sélectionnée parmi les entrepreneurs innovants de la francophonie dans le cadre du Forum International Francophonie « Jeunesse et Emplois Verts » FIJEV2016 à Moncton, Nouveau-Brunswick, Canada.
2016 : Prix Diaspora de l’entrepreneuriat Nord-Sud 2016 de Cofedes et SIAD.
2017 : Prix Made in Africa donné par le gouvernement de la Côte d’Ivoire
2017 : Prix du Meilleur entrepreneur au Mali
2017 : Sélectionnée comme Young Leaders de la fondation Africa- France.
2018 : Prix du Public lors du festival « We Eat Africa » en France
2018 : Prix Crans Montana nominée 60 Nouveaux Leaders.
Mme KOUMARé MARIAM dite gakou SIMAGA : L’incarnation du leadership féminin au Mali
Mme Koumaré Mariam Simaga, PDGA du groupe, Simaga et DG de la Somadine SARL, honorée par le Prix africain pour le développement (Padev) en 2021 a brisé le tabou et affronté le monde des machos dont les milieux des transports en constituent une parfaite illustration.
me Koumaré Mariam Simaga dite « Gakou » est la directrice générale adjointe du Groupe « Simaga ». Elle est la fille de Feu Bamadou Simaga, qui a fait la fierté du Mali à l’international.
Connue pour son acharnement au travail, elle a créé la société Somandine-SARL, qui excelle dans les domaines de la fourniture de mobiliers et matériels bureautiques, la commercialisation de groupes électrogènes et le BTP. Ce sont plusieurs milliers d’emplois qui sont créés à travers ces initiatives. Ce qui lui a valu d’être honorée par le Prix africain pour le développement (Padev), à travers précisément le « Prix de la femme battante en Afrique » lors d’une traditionnelle soirée honorifique. C’était le 27 septembre 2021 en présence des autorités politiques et administratives du Rwanda, à Kigali.
Résolument engagée pour l’essor de son pays, entrepreneuse et dynamique, elle a fait des études de gestion et a commencé à travailler avec son père en 1992 à Ségou.
Pour la PDG de la Somadine, les qualités d’une bonne entrepreneure sont la persévérance, le courage, des nerfs solides, la capacité d’accepter les échecs et surtout de savoir se relever. « Car le chemin n’est pas facile. C’est de l’humilité et beaucoup de travail », dit-elle.
Comme conseils à ses filles et sœurs qui souhaiteraient se lancer dans l’entreprenariat, elle dit ceci : « Il faut oser, ne jamais se sous-estimer parce qu’actuellement tout ce qu’un homme fait, une femme peux le faire et plus qu’un homme. Avec la persévérance on peut aboutir à quelque chose ». Elle lance particulièrement un appel à la jeunesse à se donner la main pour bâtir notre pays.