DéGRADATION AVANCéE DES ROUTES : Et si le ministère des Transports était le principal responsable

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Aujourd’hui, circuler sur les routes principales aussi bien que secondaires au Mali est un parcours du combat, des nids-de-poule qui poussent comme des champignons rendant certains tronçons impraticables à l’image de Bamako-Kéniéba, Bamako-Kayes.

Les routes du Nord du pays comme celle de Mopti-Gao ne sont pas en reste. A quoi servent donc les fonds des postes de péage et de pesage destinés à les entretenir ? C’est la question qui est de nos jours sur toutes les lèvres, sauf qu’il ressort que depuis 2 ans, le pesage qui permet de limiter les poids des gros porteurs sous peine de pénalité a été suspendu suite à un mouvement d’humeur des transporteurs routiers qui trouvaient le montant exorbitant dans notre pays.

Conséquence : non seulement les fonds de pesage ne sont plus récoltés mais aussi les camions dépassent désormais leur tonnage sans la moindre crainte. Toutes choses qui ont davantage contribué à dégrader l’état des routes qui ne peuvent pas supporter ces surcharges.

Aussi dans certains milieux des transports, on pointe du doigt la responsabilité du ministère des Transports et des Infrastructures qui a cédé face à la pression des transporteurs concernant l’application du Règlement 14 de l’Uémoa relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les Etats membres  dudit espace.

En tout cas de nos jours, c’est l’ensemble de nos routes qui font ces frais de ces camions et les usagers ne savent plus à quel saint se vouer.                                                                          Kassoum Théra

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