Les lampions se sont éteints sur la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et télévision de Ouagadougou (Fespaco) 2023, le samedi 4 mars 2023, au Palais des sports de Ouaga 2000. C’est le jeune réalisateur Youssef Chebbi de la Tunisie qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga avec son film « Ashkal ».
a cérémonie de clôture était présidée par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, chef de l’Etat du Burkina Faso, en présence d’Andogoly Guindo, ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Maurice Konaté, président de la Délégation spéciale de la Commune Ouagadougou, Fidèle Aymar Tamini, président du comité national d’organisation du Fespaco, ainsi que plusieurs ministres du gouvernement burkinabé.
Après le Somalien Khadar Ahmed avec son film « La femme du fossoyeur » en 2021, c’est au tour du jeune réalisateur tunisien Youssef Chebbi de remporter l’Etalon d’or de Yennenga avec son film « Ashkal ». Du coup, il a inscrit son nom dans les annales de la biennale du cinéma panafricain.
Ce film est l’histoire des deux policiers qui mènent une enquête sur de mystérieuses immolations. « Dans un des bâtiments des jardins de Carthage, quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution en 2011, deux flics, Fatma et Batal, découvrent un corps calciné. Alors que les chantiers reprennent peu à peu, ils commencent à se pencher sur ce cas mystérieux. Quand un incident similaire se produit, l’enquête prend un tour déconcertant », fait dire le synopsis.
Le prix a été remis à un représentant du réalisateur, absent, par le capitaine Ibrahima Traoré, président de la Transition burkinabé. Le réalisateur tunisien devance deux femmes, la Burkinabè Apolline Traoré pour son film « Sira » qui a reçu l’Etalon d’argent, et la Kényane Angela Wamani pour son film « Shimoni », récompensée par l’Etalon de bronze.
Depuis sa création en 1969, aucune femme n’a remporté la récompense suprême de ce grand festival du cinéma. 170 œuvres étaient en lice dans diverses catégories pour cette édition sur le thème « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». Le prix de l’interprétation masculine et féminine revient à l’ensemble des acteurs et actrices du film « Sous les figures » de la réalisatrice tunisienne Erige Sehiri. Le prix de le meilleur scénario a été décerné au « Bleu du Caftan » de la Marocaine Maryam Touzani.
Quinze longs-métrages de fiction briguaient la récompense suprême.
Mahamadou Traoré, Envoyé spécial