Congrès de l’ADP-Maliba prévu du 25 au 26 mai prochain : Quatre coordinations régionales et plusieurs sections du parti décident de boycotter les assises

Le porte-parole de plusieurs coordinations régionales de l’Adp-Maliba (Mopti, Tombouctou, Taoudéni et Kayes) et des sections de Ségou, Kita, Kati, Commune du Mandé et Commune V du district de Bamako, Bocar Sambaïla, a animé, le mercredi 22 mai dernier, à la Maison des jeunes de Bamako, une conférence de presse pour dénoncer l’organisation du prochain congrès du parti en violation de toutes les procédures prévues par les textes du parti. Pour la circonstance, Il avait à ses côtés la secrétaire générale du bureau des femmes, Dao Assetou Traoré, la vice-présidente du bureau des femmes, Diarra Mariam Diallo, le secrétaire aux relations extérieures du parti, Mohamed Tanapo ainsi que plusieurs responsables du parti, notamment Daouda Thiam (Mopti), Mohamed Saloum (Taoudéni).

Selon le porte-parole, la nécessité d’organiser un congrès pour doter l’Adp-Maliba d’organes issus d’un processus inclusif ne fait l’objet d’aucun doute. Aussi, dit-il, les militants du parti sont soucieux de la nécessité de garder un esprit de cohésion et de démocratie au sein de la grande famille Adp-Maliba. “Nous constatons avec regret, que Aliou Boubacar Diallo, membre fondateur du parti Adp-Maliba et président d’honneur du parti, chargé par la justice d’organiser un congrès pour rétablir la légalité des organes du parti, a décidé d’organiser ledit congrès sans tenir compte des procédures prévues en la matière par les Statuts du parti”, a-t-il déploré.

A le croire, le congrès prévu et organisé par le président d’honneur ne respecte pas la procédure prévue par les textes du parti. Et de poursuivre que les congressistes invités à cet effet ont été désignés par le président d’honneur lui-même alors qu’ils devraient être issus d’un processus de désignation à travers l’organisation de conférences de sous-section et de section.

De sa lecture, la décision de justice autorisant la tenue du congrès n’écarte aucunement cette procédure qui, du reste, consacre la légitimité des organes du parti. “Considérant que les organes sus visés n’ont reçu aucune invitation officielle à participer au congrès, nous avons décidé de ne participer audit congrès prévu du 25 au 26 mai prochain à Bamako. Nous invitons tous les militants à ne pas participer audit congrès et à se joindre à nos idéaux pour restaurer la paix et la démocratie au sein du parti”, a-t-il martelé.  Il a saisi l’occasion pour exiger la tenue d’un congrès en bonne et due forme dans les meilleurs délais pour l’instauration des organes du parti dans la légalité absolue.  “Nous nous réservons le droit de saisir la justice au moment opportun pour demander l’annulation pure et simple des décisions issues du congrès que nous considérons comme étant illégal”, a-t-il conclu.

Boubacar PAÏTAO

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