LANCEMENT D’UN NOUVEAU PARTI POLITIQUE :Le PJA naît avec ses 32 dents

Le Parti Jeunesse Alternance (PJA) vient d’être porté sur les fonts baptismaux. Un parti politique de plus diront certains, mais un parti politique différent, qui appelle à faire la politique autrement que ce qui se passe dans le pays pour finalement conduire à des situations regrettables. En réalité, PJA est né avec toutes ses dents puisqu’étant le prolongement du mouvement présidé par Hamady Sangaré depuis quelques années (AJA) et avec lequel il s’est imposé comme une valeur sure de la vie politique nationale, au point que certains, pour rendre hommage à sa popularité, l’ont tout simplement surnommé le Général de la Rue

Acteur très actif de la société civile malienne doté d’une grande capacité de mobilisation de la jeunesse, Hamady Sangaré, natif de Nara, est un ancien Enfant de Troupe, puisqu’il est de la première promotion du Prytanée militaire de Kati et de la quatorzième promotion de l’EMIA.

Après l’Ecole supérieure de gestion à Casablanca, il séjourne aux Etats-Unis où il arpente les amphithéâtres du Brooking College. Opérateur économique représentant plusieurs sociétés internationales au Mali, ce polyglotte qui parle couramment le français, l’anglais et l’allemand sait communiquer avec la jeunesse, tellement qu’on le surnomme « Général de la rue ». Le lancement officiel du Parti jeunesse alternance (PJA) la semaine dernière est donc l’aboutissement logique d’un processus enclenché depuis quelques années et qui a fini de convaincre de la proximité de l’opérateur économique avec les populations, non seulement en commune IV du district de Bamako qui est sa base naturelle, mais un peu partout sur l’étendue du territoire national. Il a d’abord créé l’Association Jeunesse et Alternance (AJA) dans une période difficile de la nation malienne et surtout en commune IV du district de Bamako où les jeunes n’avaient plus de repères politiques puisque ceux qui devaient être des leaders adoptaient une autre culture et se souciaient plutôt de leur poste économique que de travailler pour l’intérêt de la commune IV. A l’époque, Hamady Sangaré avait vu cette jeunesse s’adonner à des parjures sur les réseaux sociaux et personne n’était épargné. Tout le monde était insulté par cette jeunesse qui donnait l’image d’une jeunesse ne représentant pas celle du Mali dont il était toujours fier. Il a compris très vite que cela ne pouvait continuer car reflétant une perte de repères et de valeurs d’une jeunesse qui a besoin d’être accompagnée pour redresser la tête, elle qui est le vivier des décideurs de demain dans tous les compartiments de la société malienne. Rappelons que cela se déroulait dans un contexte où les détracteurs donnaient l’impression que la République allait tomber. « Nous clamons haut et fort qu’elle ne tombera pas. En tout cas, pas au gré des mensonges des impostures et autres canulars » disait-il.

Conscient qu’il faut poser des actes et non discourir, il se met à l’œuvre. Au vu des actes concrets qu’il pose au fil des jours, la jeunesse comprend mieux son engagement, disons le sens de son combat et répond à son appel. C’est ainsi qu’avec l’AJA, des jeunes, garçons et filles, sont formés à l’Informatique, entre autres programmes mis en œuvre dans différents domaines de la vie nationale, dont notamment la conduite automobile dans des autoécoles; la teinturerie ; la transformation des produits agroalimentaires ; la saponification… Sans compter les dons de matériels scolaires aux plus démunis dans le district de Bamako et à l’intérieur du pays où des maternités ont été équipées, comme à Diafrila dans le Wassoulou, en plus du parrainage d’activités du Récotrade en CIV (Ambiance-Ton); le financement de tournois sportifs du CNJ de la CIV; les consultations et soins gratuits en ophtalmologie, diabète et tension (CIV); le financement de micro-projets au profit de groupements féminins, entre autres. Présentement, l’AJA est présente sur toute l’étendue du territoire national et la présence à l’un de ses meetings de personnalités des régions du Nord est la meilleure preuve de l’ancrage de l’AJA dans des localités du septentrion malien, comme dans le Gourma où l’AJA avait chargé ses représentants de procéder à des activités de pacification, jusqu’à Taoudenit.

A l’heure actuelle, c’est difficile de compter le nombre de lampadaires que le Général de la Rue, encore surnommé « Zé La Solution« , a fait installer dans des quartiers de Bamako dont les rues sont aujourd’hui éclairées comme des fanals. En plus des nombreux forages pour contribuer à alléger les souffrances des ménages en matière d’approvisionnement en eau potable. Passer de l’association au parti politique est donc un pas franchi allègrement, surtout que, depuis les dernières législatives où les populations lui ont manifesté une très grande sympathie traduite par une mobilisation exceptionnelle en sa faveur, il faut donc capitaliser les acquis et répondre à l’appel des populations qui ne cessent, suite à la période d’hibernation qu’il observait pour mieux rebondir, de réclamer sa présence active sur l’échiquier politique national. Le lancement du parti, dénommé Parti Jeunesse Alternance, en est, évidemment, la meilleure réponse. Et comme le dit si bien l’adage: « Lorsque celui qui t’a pris en charge pour le déjeuner et le diner te promet un bon petit-déjeuner pour le lendemain, il ne te reste qu’à dormir les poings fermés ». Alors, bon vent PJA!

Amadou Bamba NIANG

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