La Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS) a organisé une rencontre le mercredi 30 septembre 2020 à l’hôtel Maeva pour échanger avec ses partenaires techniques et financiers sur la convention d’objectifs et de moyens suivant une préconisation de la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres).
La rencontre a enregistré la présence de Diéminatou Sangaré, directrice générale de la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS), Modibo Diarra, commissaire à la Conférence interafricaine de prévoyance sociale (Cipres), des membres de la direction nationale de la protection sociale, de l’économie solidaire et du ministère de l’Economie et des Finances.
La CMSS est un organisme de protection sociale en charge de la sécurité sociale des fonctionnaires, des militaires et des parlementaires, a rappelé Diéminatou Sangaré. « En tant qu’organisme de protection sociale de notre pays, la CMSS est membre de la Cipres, qui regroupe aujourd’hui 16 pays dont le Mali. Et au niveau national, nous avons la CMSS, l’INPS et la Canam qui sont les trois organismes sociaux membres de la Cipres« , a-t-elle expliqué. La CMSS a adhéré à la Cipres en 2016. En 2017, elle a délégué une mission d’audit général pour s’enquérir de la situation et éventuellement conformer la gestion de l’organisme de prévoyance de solidarité (OPS) pour la préconisation de la Cipres. « Généralement, c’est le principe de bonne gouvernance et de transparence, donc cette mission d’audit a été réalisée à la CMSS en 2017 et parmi les recommandations de l’audit, il y a une recommandation forte qui est vraiment importante pour la gestion et la bonne gouvernance même de la CMSS. Il s’agit de l’établissement de ce qu’on appelle une convention d’objectifs et de moyens qui est signée normalement entre la tutelle et le conseil d’administration, mais dans notre cas puisque la présidence du conseil d’administration est assuré par le ministre locateur, c’est la tutelle, nous avons signé la convention d’objectifs et de moyens entre la CMSS et le ministre en charge de la Santé et des Affaires sociales en mars 2020 », a souligné la directrice de la CMSS.
Il faut savoir qu’après la mise en œuvre de cette convention, il y a eu des évaluations comme dans toutes les actions et les partenaires techniques et financiers de la CMSS qui sont parties prenantes et qui interviennent de façon indirect dans la vie de la CMSS doivent être outillés. « La première convention que nous avons signée est sur 3 ans et au terme de ces 3 ans, nous allons voir qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché, qu’est-ce qu’il faut faire, est-ce que la CMSS a été performante, est-ce que les indicateurs qui sont là ont été correctement mis en œuvre par la CMSS, est-ce que nous remboursons les conditions de performance qui sont édictées par la Cipres ? », a-t-elle expliqué. A l’issue des échanges, on peut retenir que le Mali, à travers la CMSS, a mis en œuvre une recommandation importante de la Cipres. Néanmoins, la CMSS est dans un déficit surtout la branche vieillesse.
Marie Dembélé