PROJET DE BUDGET D’ETAT 2021 : Le ministre de l’Economie et des Finances entame les séances d’arbitrage politique

Les séances d’arbitrage politique constituent un véritable dialogue de gestion entre le ministère de l’Economie et des Finances et les ministères sectoriels ainsi que les institutions et les autorités indépendantes. Elles ont pour but d’affiner la qualité de la programmation budgétaire et d’accroître l’efficacité de la dépense publique de l’Etat. Elles permettent ainsi d’obtenir un consensus sur les allocations budgétaires prévues dans le budget d’Etat. Il s’agit de confirmer ou pas les allocations retenues lors de l’arbitrage technique et d’échanger sur les diverses préoccupations.

Au terme de ces séances, un maximum de consensus sera dégagé sur les prévisions budgétaires afin de permettre au ministère de l’Economie et des Finances d’élaborer l’avant-projet de budget d’Etat qui sera présenté au Premier ministre lors d’un conseil de cabinet organisé à cet effet.

Ensuite, le projet de budget d’Etat sera présenté en conseil des ministres pour son adoption et par la suite il sera approuvé par l’Assemblée nationale ou par ordonnance sous le nom de Loi de finances.

Liste des structures concernées par les séances d’arbitrage du projet de budget 2021 :

1. Présidence de la République

2. La Primature                                               

3. Les ministères

4. La Cour suprême

5. La Cour constitutionnelle

6. La Haute cour de justice

7. Le Haut conseil des collectivités territoriales

8. Le Conseil économique, social et culturel

9. Le Médiateur de la République

10. La direction générale de la Sécurité d’Etat

11. Le Commissariat à la sécurité alimentaire

12. Le Comité national de l’égal accès aux médias d’Etat

13. La Délégation générale des élections

14. La Cellule nationale de traitement des informations financières

15. L’Autorité de protection des données à caractère personnel

16. L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite

17. Le Bureau du Vérificateur général

18. La Haute autorité de la communication

19. La Commission nationale des droits de l’Homme

20. Les gouvernorats de régions du Mali et du district de Bamako

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