C’est un secret de polichinelle ! Certains cadres de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) ont commencé depuis quelques semaines leurs manœuvres pour ternir l’image du directeur général Alioune Coulibaly. Objectif : faire tout pour obtenir son départ de son poste !
Pour les détracteurs d’Alioune Coulibaly, tous les moyens sont bons pour le faire dégager. Heureusement que ces gens ont été démasqués au sein de la Banque. Ils ne sont pas à leur première tentative. Ils profitent de chaque changement de régime pour se positionner souvent, faisant véhiculer des allégations graves concernant la gestion d’Alioune Coulibaly au moment où ce dernier se bat jour et nuit pour développer la BMS-SA et donner une bonne image à cette banque.
« En vérité, Alioune Coulibaly est un bosseur. Son seul souci, c’est vraiment de faire tout pour que la BMS-SA se développe. Nous avons besoin aujourd’hui de cet homme pour que la Banque puisse maintenir sa position au Mali. Ceux qui sont derrière cette campagne de dénigrement du directeur général se trompent de combat. Je pense que la BMS-SA n’a pas besoin aujourd’hui d’une telle situation. Laissons Alioune faire son boulot correctement, c’est tout ! » nous confie un cadre de la banque.
Notre interlocuteur ne se contente pas de défendre seulement, mais, chiffres à l’appui, il démonte les allégations des adversaires du DG, semble-t-il, trop pressés de prendre sa place : « Vous savez, c’est la toute première fois que la BMS-SA réalise un résultat à deux chiffres en 2020. Et c’est sous le leadership d’Alioune Coulibaly. Ce résultat a été apprécié par l’ensemble des travailleurs et les autorités ».
Effectivement, la Banque malienne de solidarité (BMS-SA) a réalisé une belle performance en 2020, malgré la crise sanitaire qui a beaucoup impacté l’économie nationale. Tenez-vous bien ! Sur une prévision de 9 milliards F CFA, la Banque a fait un résultat bénéficiaire de 10,4 milliards F CFA. Il s’agit bien d’un résultat à deux chiffres dans le jargon banquier.
La révélation a été faite lors de la 68e session du conseil d’administration de la BMS-SA, tenue le 12 avril 2021. « Au sortir de cet exercice, il apparait clairement que la Banque consolide sa position sur la place du Mali. Pratiquement sur tous les indicateurs, nous enregistrons des progrès nets, que cela soit de l’indicateur d’emploi et financement de l’économie, que ce soit au niveau de la mobilisation des ressources, que ce soit au niveau du total bilan, que ce soit au niveau du produit net bancaire ou du résultat net », déclarait Alioune Coulibaly lors de cette session.
Efficience et humilité
Il ajoutait : « La Banque a enregistré une performance jamais égalée. Et cela est le fruit des efforts inlassables de l’ensemble du personnel de la Banque qui s’est vraiment mobilisé autour des orientations données par le conseil d’administration dont la mise en œuvre est confiée à la direction générale. Donc, c’est un effort collectif qui nous permet aujourd’hui de saluer les résultats qui ont été réalisés au sortir de l’exercice 2020 qui se chiffre en termes de bénéfices nets de 10,4 milliards de F CFA. En net progrès par rapport aux résultats réalisés en 2019 qui était de l’ordre de 6,8 milliards de F CFA. Donc, une augmentation nette de plus de 50 %.Nous avions projeté de faire un résultat bénéficiaire net de 9 milliards en 2020 et aujourd’hui, nous sommes à 10,4 milliards de F CFA. Je dois signaler que c’est pour la première fois que la BMS réalise un résultat bénéficiaire à deux (2) chiffres, ce qui est vraiment à saluer, mais à mettre à l’actif à l’ensemble des parties prenantes à savoir : le conseil d’administration, la direction générale, le personnel et la clientèle surtout qui continue de nous faire confiance et qui nous permet de l’accompagner dans la mise en œuvre de ces différents projets ».
Pour conclure, il disait : « Nous sommes dans une logique d’amélioration continue à la fois des pratiques, de la qualité du service, mais également des performances financières de la banque. C’est avec cela que nous allons pouvoir maintenir notre rang, voir renforcer notre position au niveau du Mali et de la sous-région ».
Pourquoi donc des poux sur un crâne rasé ? La jalousie et la stratégie du « ôte-toi de là que je m’y mette » sont passées par là.
El Hadj A..B. HAIDARA