Porter l’ancien ministre de la Justice à Koulouba : c’est l’objectif que s’est assigné la Convergence d’actions pour le Mali (Cam). Ce mouvement multiplie les rencontres et les voyages à l’intérieur du pays en vue de la mise en place de ses cellules.
Mettre l’ancien ministre de la Justice Malick Coulibaly dans le starting-block pour l’élection présidentielle de 2022 ne serait peut être qu’une question de temps. En tout cas c’est ce que pense la Convergence d’actions pour le Mali, un regroupement ayant pour but l’amélioration des conditions de vie des Maliens.
Même si plus d’un an nous sépare de l’élection présidentielle, la Convergence d’action pour le Mali ne veut pas être prise à défaut par le temps, c’est pourquoi elle multiplie ces derniers jours des voyages à l’intérieur du pays pour expliquer non seulement ses idéaux mais aussi mettre en place des cellules.
Cependant, s’il y a un grand défi qui attend ce mouvement c’est surtout convaincre l’ancien ministre de la Justice Malick Coulibaly considéré comme le ministre anti-corruption sous IBK à se porter candidat pour la présidentielle de 2022, afin d’apporter un grand changement dans la gouvernance du Mali.
Au regard des informations qui nous parviennent, tout porte à croire que même si l’ex-garde des Sceaux n’a pas encore donné sa réponse, les propos qu’il a tenus penchent beaucoup sur le oui à la candidature. Car pour rappel, le 20 février dernier, l’ex-ministre Malick Coulibaly a eu une rencontre avec les membres de la Cam à leur siège à ACI-2000 non loin du monument Bougie-ba.
« Cette rencontre s’est déroulée dans une atmosphère bon enfant », nous a déclaré un leader du regroupement qui a pris part aux débats. L’ex-ministre, après avoir remercié les membres de la Cam, s’est dit ému de voir autant de gens mobilisés pour une cause aussi noble : la promotion de la bonne gouvernance et l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes.
« Battons-nous pour un idéal, mais pas pour un homme… ! », a exhorté M. Coulibaly avant de tenir des propos assimilables à son entrée dans l’arène politique. « Notre fin n’est pas l’accès au pouvoir. Le devoir nous incombe de nous jeter dans l’arène politique. Nous ne sommes pas loin du mur ».
Et de conclure : « Nous devrions redoubler d’ardeur afin de donner une nouvelle orientation au Mali. Il nous faut une gouvernance vertueuse ». Comme pour dire que Malick Coulibaly chemine inexorablement vers une candidature pour 2022. Les prochains jours nous édifierons davantage.
Kassoum Théra