La 7e édition de festival Bogo Ja se tiendra du 15 au 16 février prochain à Siby dans le Mandé profond. Avec comme activité phare le concours de décoration des constructions en banco, cette 7e édition du festival connaitra un certain nombre d’innovations, à en croire les organisateurs.
La commission d’organisation du festival Bogo Ja a annoncé, le mardi 11 février dernier, à la faveur d’une conférence de presse à l’Institut Français du Mali, la tenue de 7e édition du festival prévu 15 et 16 février prochains dans la commune de Siby. Occasion pour les organisateurs de faire part aux journalistes des innovations prévues pour cette 7e édition dont la projection d’un film documentaire. Sur le panel de la conférence, le président du Centre culturel Bougou Saba (qui organise l’évènement depuis 2014), Soumaila Camara, était accompagné par sa vice-présidente, Mafitini Keita, ainsi que l’équipe de réalisation du film documentaire.
Dans la présentation du festival par le président Camara, Le Bogo Ja se veut un socle de promotion et de mise en valeur d’un savoir-faire porté par les femmes du Mandé en vue de sauvegarder leur patrimoine culturel et architectural. « Le festival vise également à promouvoir l’identité culturelle de la commune de Siby via ses femmes dont les talents de décoration de maisons sont impressionnants », explique-t-il.
Organisée en partenariat avec l’Union européenne et la Maison du Karité de Siby, cette 7e édition verra une panoplie d’activités, notamment des concerts, des tables-rondes, des visites des maisons décorées, des séances de démonstration de décoration de maisons par les femmes et surtout le traditionnel concours de décoration entre les femmes dont les gagnantes recevront des prix composés d’objets usuels visant à améliorer les conditions de vie des femmes.
La grande innovation de cette 7e édition reste sans doute la projection du film documentaire réalisé par Soussaba Cissé et produit par Tounami Sangaré. Ce film met exergue le quotidien acharné de dur labeur des femmes de Siby qui se battent chaque jour pour contribuer au développement socio-économique et culturel de leur commune.
Youssouf KONE