EN FAVEUR DES SECTEURS DE L’ENERGIE, DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET AUTRES : Un accord de financement de 300 milliards F CFA signé entre le Mali et l’ITFC
Le ministre Alousséni Sanou vient de signer un accord de financement de 500 millions de dollars US (environs 300 milliards de F CFA) avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). Il s’agit en faveur des secteurs de l’énergie, de la sécurité alimentaire et autres. C’était en marge des Assemblées annuelles du Groupe de la Bid, tenues à Djeddah en Arabie saoudite.
rofitant de son séjour à Djeddah, en Arabie saoudite pour les travaux des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque islamique de développement (Bid), le ministre de l’Economie et des Finances Alousséni Sanou s’est entretenu avec Hani Salem Sonbol, directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) et de l’ICD, deux filiales de la Banque islamique de développement. Les deux personnalités ont passé en revue l’état de la coopération entre la République du Mali et l’ITFC et ils ont échangé sur les perspectives de collaboration future.
Lors des échanges, le ministre de l’Economie et des Finances et gouverneur de la Bid pour le Mali a exprimé sa satisfaction de la qualité de la coopération existante entre le Mali et l’ITFC et il a remercié le directeur général pour le maintien de leur accompagnement malgré les nombreuses difficultés que connaît le Mali.
Le ministre Alousséni Sanou a rappelé les orientations des plus hautes autorités du Mali à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et la défense des intérêts de la population malienne dans toutes les décisions politiques, économiques et sociales.
Dans cette perspective, il a exprimé sa volonté de renforcer les axes de coopération avec l’ITFC en vue de soutenir les projets structurants de l’Etat et le secteur privé à travers le renforcement du secteur bancaire.
Il s’agit spécifiquement du renforcement des capacités de l’Office malien de produits pétroliers (Omapp) et la mise à disposition de ligne de crédits pour les banques locales. Le directeur général de l’ITFC, Hani Salem Sonbol, a salué la résilience du Mali et a remercié le ministre de l’Economie et des Finances pour les engagements tenus malgré le contexte particulièrement difficile.
Il s’est réjoui de la bonne qualité des relations existantes entre son institution et la République du Mali et s’est félicité de l’implication personnelle et la disponibilité du ministre Alousséni Sanou dans ce sens. Le directeur de l’ITFC a réitéré son engagement à renforcer sa coopération avec le Mali et à diversifier son portefeuille d’intervention et compte sur le soutien du ministre de l’Economie et des Finances dans cette perspective.
A l’issue des discussions, le ministre de l’Economie et des Finances et le directeur général de l’ITFC ont signé un accord-cadre de 500 millions de dollars américains pour une période de 5 ans soit environ 300 milliards de F CFA (100 millions de dollars par an).
Ce financement ouvre la voie à l’extension du partenariat stratégique entre la République du Mali et l’ITFC à de nouveaux domaines de collaboration. Cet accord cadre permettra donc de soutenir les domaines suivants :
– L’achat de produits pétroliers et de produits alimentaires et la possibilité d’extension sur d’autres domaines tels que l’agriculture, la santé, le secteur privé ;
– Et le renforcement des capacités de financement du secteur privé à travers les banques locales.
Le directeur général de l’IFTC a indiqué la signature de cet accord-cadre permettra également au Mali de bénéficier de programmes d’assistance technique et de renforcement des capacités dans le cadre du programme des Ponts du commerce arabo-africain (Arab Africa Trade Bridges -AATB).
Le ministre Sanou a réitéré la ferme volonté de l’Etat du Mali à respecter tous ses engagements et a remercié le directeur général de l’ITFC et ses équipes pour leur accompagnement envers le Mali.
En marge des rencontres, le ministre de l’Economie et des Finances a rencontré ses homologues du Burkina Faso et de la Guinée-Conakry.
Source MEF